Trois catégories de fonds ont très largement dominé les performances boursières en 2019 : la technologie, la Chine et la Russie. Les actions de croissance ont également confirmé leur bonne tenue, tandis que les fonds flexibles ont nettement redressé le nez.

S’estimant lésés, des actionnaires du fonds d’investissement Nobles Crus l’attaquent en action collective pour obtenir réparation. Le fonds est gelé depuis 2013 par l’autorité financière luxembourgeoise.

"Mon adversaire, c'est la finance", avait dit le candidat Hollande. Mais nombre de conseillers du président ne l'entendent pas de cette oreille, et partent pantoufler dans des grandes banques et compagnies d'assurances. A l'image de Bruno Bézard, patron du Trésor, qui a atterri dans un fonds d'investissement franco-chinois, dans des conditions contestables.

Trois fonds d'investissement, dits "Big Three", sont les actionnaires principaux de 40 % des sociétés américaines cotées en Bourse

Depuis quelque temps, on observe un "retour des Etats" dans la gestion de certains pans stratégiques de l'économie, telle l'énergie comme on a pu le voir, s'agissant de la Russie, dans le numéro de janvier 2008 de "Futuribles".

Avec la défaillance du Comptoir des Entrepreneurs, certains commencent à avoir des sueurs froides. On n'a jamais connu de placements à haut rendement et sans risques. Or les Français ont mis tous leurs oeufs dans le même panier.

En 2000, les gérants de la société de placements Financière Rembrandt ont accumulé aveuglément les participations dans les start-up internet. Aujourd'hui, l'heure des comptes a sonné.

Ils possèdent des marques aussi connues que Picard, Panzani ou Legrand. Ils lorgnent sur les pépites industrielles de notre économie...

Ils voulaient racheter Vivendi. Demain, leurs cibles seront peut-être la Fnac, Schneider ou Lafarge, l'appétit des fonds d'investissement semble sans limites. Mais l'ampleur de ces opérations, qui reposent sur un recours massif aux crédits bancaires, inquiète des grands patrons comme Claude Bébéar ou les autorités financières.

Ils achètent, gèrent au plus serré, et revendent. Bref, font trois petits tours et puis s'en vont. Décryptage des méthodes des fonds anglo-saxons qui s'offrent sans cesse plus d'entreprises françaises.

L'énorme force de frappe de ces investisseurs publics fait trembler les multinationales et les politiques

Plus les Bourses s'effondrent et les scandales comme celui d'Enron se multiplient, plus les grandes entreprises parlent de morale et de respect des droits humains, sociaux et environnementaux.