Des appareils électro-ménagers et audiovisuels aux objets de la petite enfance, des moyens de transports aux instruments du savoir, voici l'étonnante histoire des choses inanimées de notre quotidien.

Une économie de la vie quotidienne est en train de voir le jour. Appliquée à de nouveaux domaines - sexe, crime, famille... -, elle révèle une face cachée des rapports humains. Le modèle de l'Homo oeconomicus, qui a longtemps dominé la discipline, est en train de vaciller.

Trois sociologues, deux Américains et un Australie, ont passé au peigne fin les mille et une manières de se faire marcher sur les pieds. Il apparaît qu'en général le grossier personnage est un type normal qui a simplement oublié que les autres existent.

Ancien trader devenu instituteur, Gilles Vernet est l'auteur d'un documentaire sur l'accélération de nos vies, fortement inspiré par le philosophe Hartmut Rosa.

Les métamorphoses radicales de la vie quotidienne sont rares. Or, en moins d'une quinzaine d'années, nous avons vu le téléphone portable s'installer au coeur de nos existences. Mué en ″smartphone″ - mais faudrait-il dire ″ordinateur mobile″ -, il est désormais l'outil absolu. Et qui change tout : la façon dont on se parle, dont on s'écrit, s'informe, travaille ou s'amuse, et aussi dont on nous surveille. Officiellement, c'est une libération : ne sommes-nous pas désormais nomades et connectés ?

Il y a une énigme et un paradoxe du sommeil. Une étude publiée par une équipe de mathématiciens de l'Université du Minnesota dans la revue "Science Advances" permet de se faire une idée plus précise de ces incongruités. En récoltant pour la première fois, grâce à une application gratuite (Entrain), les habitudes de plus de 5 500 dormeurs répartis dans plus de 100 pays, elle permet de se faire une idée plus précise de l'impact respectif des normes sociales, de l'horloge interne et de l'exposition à la lumière dans les habitudes de sommeil. Le point à l'aide d'une infographie commentée.

L'entretien avec Jean-François Balaudé, président d'université et spécialiste de philosophie antique, porte sur la place prépondérante de la philosphie antique dans les fondements des mécanismes de pensée de la philosophie. Les Anciens s'interrogeaient surtout sur la portée de leur discours, l'interaction de la pensée avec la vie quotidienne et la vie publique.

Dans l'Antiquité, la philosophie était d'abord un mode de vie et non une simple construction théorique. Cette conception fait toujours sens. Ni verbiage ni recueil de recettes, la philosophie trouve sa voie dans l'articulation entre pensée et vie réelle.

Ascète volontiers provocateur, Diogène (v.-413/v.-327) appelle à se libérer des désirs illusoires, des liens de subordination et même des normes de la vie sociale.

Pour aller faire les courses au supermarché, il faut non seulement savoir circuler en ville (en voiture ou en bus), lire (les étiquettes), compter (à la caisse), mais aussi mobiliser toute une série de savoirs sur la qualité des produits et les façons d'accommoder les plats, connaître les vertus des produits nécessaires à l'entretien de la maison, du corps.