L’Italie, l’Allemagne, les pays scandinaves, la Pologne, la France : partout en Europe, les partis d’extrême droite de tendances diverses – populistes, nationalistes, ultralibéraux, voire néofascistes – ont le vent en poupe. Traditionnellement hostiles à l’immigration, ils ont désormais comme nouveau cheval de bataille, parmi d’autres, l’opposition à la politique de lutte contre le dérèglement climatique. Mais pour l’hebdomadaire britannique de référence "The Economist", ériger des cordons sanitaires pour les exclure du gouvernement et du débat public n’est plus une solution viable. Sommaire.

L'accès direct, sur mesure et à peu de frais que permettent les réseaux sociaux est devenu un outil nécessaire mais pas suffisant pour gagner.

La triple candidate à l'Elysée ne s'attendait pas à la contre-performance - relative - du Rassemblement national aux législatives. Jusqu'où remettra-t-elle en cause sa stratégie ?

Le fonctionnement de notre vie politique est dominé par la culture du fait majoritaire, alors que l'état du pays réel invite à sortir de cette vision.

A Charleville-Mézières, dans les Ardennes, Le Pen, Macron et Mélenchon sont quasiment arrivés à égalité au premier tour. L'article est complété par l'analyse de Céline Delebecque, intitulée "Pour eux, voter Le Pen n'est plus tabou".

La réélection de M. Donald Trump avec, cette fois, une avance en voix sur son adversaire traduit d’importants glissements électoraux vers le Parti républicain au sein des catégories populaires, mais aussi chez les jeunes et les Hispaniques. L’écart entre les deux candidats a beau être inférieur à 2 % du corps électoral, les démocrates ne parviennent pas à se défaire d’une image de parti élitiste, urbain et surdiplômé.

La réélection de Donald Trump est un signe troublant de l'anti-intellectualisme électoral qui se propage en Occident.

Objet de toutes les convoitises en raison de son poids électoral et symbolique, le vote populaire cache une sociologie électorale complexe, et parfois contradictoire.

Le succès du Rassemblement national aux élections européennes a créé un immense choc politique. Que sait-on vraiment des ressorts de ce vote? Qu'est-ce qui structure l'imaginaire de ses adeptes ? Une nouvelle génération de chercheurs, qui enquêtent au long cours à un échelon local, apporte des réponses tout en finesse. En conclusion de l'analyse, deux focus intitulés " 50 ans de percées et de barrages" et "Six clés d'analyse du vote RN".

Donald Trump a été élu notamment grâce à la mobilisation des catholiques, qui s’identifiaient jusqu’alors majoritairement au camp démocrate. Désormais parties prenantes du puissant conservatisme qui promeut les valeurs familiales et patriotiques, ils ne semblent pas s’inquiéter du sort de la démocratie américaine.

Le niveau de mobilisation des classes populaires lors des élections législatives pourrait bien être la clé du scrutin pour départager la majorité présidentielle, l'union de la gauche et le Rassemblement national (RN) dans les 577 circonscriptions. C'est, en tout cas, ce qu'étudie le sociologue Hugo Touzet, qui vient de consacrer, avec le collectif Focale, un ouvrage très instructif à ce sujet : "Votes populaires ! Les bases sociales de la polarisation électorale dans la présidentielle de 2017".