Dans notre galaxie, une étoile supergéante est en passe de s'éteindre. Elle se nomme Betelgeuse et devrait disparaître lors d'une extraordinaire explosion. Pour l'heure, son observation est riche d'enseignements sur les étoiles en fin de vie.

A l'instar du vent solaire, les étoiles dont la masse est au moins dix fois celle du Soleil éjectent de la matière en permanence. Mais, dans leur cas, ce sont de véritables tempêtes stellaires qui façonnent l'Univers.

les étoiles massives, malgré leur petit nombre, jouent un rôle fondamental dans l'Univers.

Si les étoiles massives sont les objets les plus imposants du ciel, brillant comme 100 000 à 1 000 000 de soleils, elles sont aussi les plus fragiles et les plus rares.

Les gigantesques monstres stellaires n'existent pas ; 150 masses solaires est la taille maximale d'une étoile, comme deux études distinctes le montrent.

Où et comment naissent les étoiles massives ? Bien des théories existent mais, jusqu'à présent, peu d'observations sont venues les valider.

Deux études suggèrent que les étoiles massives sont peut-être bien plus fréquentes dans l'univers qu'on ne l'imaginait. Et beaucoup plus imposantes aussi. Avec des conséquences en cascade...

L'arbre généalogique du Système solaire prend racine ! Le Soleil serait le fils d'une étoile unique, Coatlicue, affirment les chercheurs Matthieu Gounelle et Georges Meynet. Trente fois plus massive que lui, apparue quelques millions d'années avant sa naissance, cette ancêtre aurait laissé sa trace dans l'ADN de certaines météorites.

Plus que toutes les autres, elles attirent et captivent le regard. Ce sont les plus brillantes, les plus massives, les plus exubérantes, les plus... explosives des étoiles ! Rien de grand dans la Galaxie ne pourrait exister sans ces astres de tous les superlatifs.

Cela ne gênait pas jusqu'ici les astrophysiciens d'invoquer des étoiles de mille masses solaires. Pourtant, ces derniers mois, toutes les candidates au titre de "super étoile" ont disparu les unes après les autres, résolues en amas stellaires par la nouvelle génération de téléscopes. Comment concilier théories et observations ?