Mesures de sécurité renforcées, intensification des frappes en Syrie, contrôle des frontières... Depuis les attentats du 13 novembre 2015, François Hollande l'a annoncé "La France est en guerre". Une déclaration qui ne fait pas l'unanimité dans la presse internationale. Sommaire. La peur est leur arme. Hollande a le courage de combattre. L'humanité dans le viseur. Un nouveau Pearl Harbour. Lutter sans perdre son âme. La violence ne vient pas des mosquées. Cessons de crier à l'islamophobie. Eviter le piège des bien-pensants.

L'unité nationale française a vécu. Pour la presse internationale, pas de doute : le débat sur l'état d'urgence et la déchéance de la nationalité a fait exploser le semblant de consensus apparu après les attentats de 2015. Rien ne justifie pourtant de sacrifier la liberté des citoyens, s'indigne le "Tagesspiegel". François Hollande et Manuel Valls se trompent en se ralliant au tout-sécuritaire, insiste "Foreign Policy". Pour "La Stampa", la question est plus complexe : le terrorisme aveugle fragilise nos démocraties parce qu'il utilise des codes inconnus qui obligent à des réponses inédites.

Au XIXe siècle, seuls les criminels ou vagabonds sont fichés. Aujourd'hui, les juristes émettent des réserves sur la future carte d'identité.

François Hollande a annoncé des mesures sécuritaires que la droite prônait, en vain, depuis les attentats de janvier. Retour sur dix mois de batailles parlementaires.

Tandis que le Président Français négociait à New Delhi la possibilité d'une coopération nucléaire avec l'Inde, les pressions se multipliaient sur l'Iran pour qu'il abandonne son programme d'enrichissement de l'uranium.

Vingt mille visiteurs vont admirer au Bourget les derniers gadgets inventés pour réprimer les individus et contrôler les foules.

La gravité des attentats de la semaine dernière devrait entraîner un renforcement de l'arsenal législatif antiterroriste. En voici les pistes.

Discours martial, mesures d'exception... Dos au mur après les attentats, François Hollande prend un virage tout-répressif pour couper court aux critiques de la droite et du FN. Un pari risqué.

Depuis les attentats, les politiques rivalisent d'ingéniosité pour lutter contre la menace djihadiste sur le territoire. Passage en revue.

Pour le constitutionnaliste Didier Maus : les mesures annoncées par François Hollande ne menacent pas le bon fonctionnement de la démocratie qui demeure garanti par la possibilité de recourir au juge.

Pour le juriste Antoine Garapon, la menace terroriste justifie un dispositif d'exception. L'avocate Marie Dosé lui répond en pointant les dérives et le risque pour les libertés publiques.

Terroristes, Julien Coupat et ses amis, les présumés saboteurs des lignes du TGV ? Pendant longtemps, la police s'est contentée de surveiller les anarcho-autonomes. Affrontement en queue de manifs ou opérations contre des centres de rétention, ils étaient de simples agitateurs. Jusqu'au jour où Michèle Alliot-Marie a décidé que les totos constituaient une menace pour la sécurité de l'Etat...