Contrairement à une idée reçue, les survivants de la destruction des Juifs d'Europe voulaient s'exprimer au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Mais, en tant que tels, ils n'avaient guère d'espace dans le débat public. Comme l'a établi ma soeur Annette Wieviorka, ce n'est pas que leur expérience était indicible : c'est que la société ne souhaitait pas les entendre.

Longtemps Ginette Kolinka n'a pu parler de sa déportation dans un camp d'extermination nazi à l'âge de 19 ans et dont elle est revenue sans son père, ni son frère ni son neveu. Elle a éludé les questions de son fils, Richard, qui deviendra le célèbre batteur du groupe Téléphone. Les mots, elle va les trouver pour ses petits-enfants. Avec eux, elle est retournée à Birkenau en 2013 et a accepté de transmettre son si lourd passé. Aujourd’hui, à 96 ans, Ginette Kolinka ne cesse de témoigner dans des classes pour que la jeunesse se souvienne.

Les 16 et 17 juillet 1942, à Paris, la police de l'Etat français organise la plus vaste rafle de femmes, hommes et enfants juifs. Les familles sont parquée au Vélodrome d'Hiver, le Vél' d'Hiv, dans le 15e arrondissement, avant d'être déportée au camp d'extermination d'Auschwitz. Quatre-vingts ans après, "M" revient sur cette page honteuse de l'histoire de France à travers le récit en quatre parties de celles et ceux qui ont survécu. Comme Paulette, Bernard et Nathan, qui ont bénéficié de la solidarité de la rue des Immeubles-Industriels.

Les 16 et 17 juillet 1942, à Paris, la police de l’Etat français organise la plus vaste rafle de femmes, hommes et enfants juifs, envoyés au camp d’extermination d’Auschwitz. Parmi les enfants, 3 900 seront assassinés mais certains s’échapperont. A quoi tient la survie ? A la bonté d’un voisin ? A un oubli de la police ? Ou à une prémonition ?

Les 16 et 17 juillet 1942, à Paris, la police de l'État français organise la plus vaste rafle de femmes, d'hommes et d'enfants juifs. Les familles sont parquées au Velodrome d'Hiver, le Vél' d'Hiv, dans le 15e arrondissement, avant d'être déportées au camp d'extermination d'Auschwitz. Quatre-vingts ans après, "M" revient sur cette page honteuse de l'histoire de France, à travers le récit en quatre parties de celles et ceux qui ont survécu. Seule une poignée d'entre eux a réussi à s'exfiltrer du cloaque déshumanisé où ils ont été piégés.