Encore au stade des essais cliniques, la thérapie cellulaire pourra bientôt soigner et réparer organes et tissus lésés lors de maladies neurologiques, d'affections cardiaques et de pathologies génétiques.

Une injection et quinze jours seulement pour terrasser les cas les plus graves de leucémie. Telle est la promesse des CAR-T, un nouveau traitement génétique et cellulaire qui arrive en France.

Dévouée à ses patients atteints de maladies oculaires, Masayo Takahashi est une pionnière de la recherche sur les cellules souches. Avec son équipe, cette spécialiste de l’oeil a réussi, en 2014, la première greffe de cellules rétiniennes produites à partir de cellules de peau d’un malade. Son dernier défi : une greffe à partir de cellules de donneurs. Portrait.

Quel est le point commun entre la goutte, la maladie d'Alzheimer et la stéatose hépatique? Il n'y en a pas, aurait-on répondu il y a quinze ans. Mais depuis, on a découvert que, dans toutes ces maladies, une même structure moléculaire entretient une inflammation chronique.

Avec l’âge, la vue baisse, le coeur s’essouffle, le cerveau se laisse envahir par de terribles maladies neuro-dégénératives. Fort heureusement, de nouvelles thérapies ouvrent des pistes de traitement inattendues. Comme la greffe de cellules dérivées de cellules souches embryonnaires ou la pose d’implant rétinien pour diminuer la cécité due à la dégénérescence de la rétine, la greffe de cellules du coeur pour réduire l’insuffisance cardiaque, ou encore l’utilisation de virus pour tuer des cellules cancéreuses.

Le CHU de Nantes administre à ses patients une thérapie cellulaire au stade précoce de leur maladie. Une innovation sans précédent.

Depuis une dizaine d'années, les biologistes cultivent in vitro des versions miniatures de nos organes. En imitant leur structure et leurs fonctions, ces organoïdes ouvrent la voie à de nombreuses applications : tester des médicaments, personnaliser les soins ou améliorer la thérapie cellulaire.