Interdite jusqu'en 1992, la Confédération des syndicats progressistes de Turquie pèse désormais de tout son poids sur la vie sociale du pays.

Deux fois plus vaste et presque aussi peuplée, la République islamique, malgré sa richesse pétrolière, produit deux fois moins que sa voisine de l'ouest.

Puissance économique émergente, laboratoire de la modernité politique musulmane, acteur diplomatique incontournable au Moyen-Orient, Ankara suscite un engouement sans précédent au Maghreb.

L'antisémitisme progresse avec, en toile de fond, la situation au Moyen-Orient. Mais les Juifs du pays ne sont pas les seuls à être victimes de ce désamour turc. Toutes les minorités sont concernées.

Deux sociologues turcs sont allés à la rencontre des étudiants et des intellectuels pakistanais. Selon eux, le pays pourrait s'inspirer de la Turquie en misant sur l'éducation publique contre le fanatisme religieux.

Le pouvoir islamiste veut effacer le passé cosmopolite d'Istanbul en construisant des bâtiments modernes kitsch et sans âme.

Ebranlée par le coup d'Etat manqué du 15 juillet 2016, traumatisée par l'attentat djihadiste du jour de l'an contre le club privé Reina, la cité stambouliote apparaît plus que jamais divisée. Et incapable de s'unir pour pleurer ses morts.

De l'Empire ottoman à la République d'Atatürk, de l'armée au gouvernement actuel, le pouvoir turc n'a cessé d'instrumentaliser la foi musulmane, afin d'asseoir ses ambitions politiques auprès d'une population traditionnellement conservatrice.

A la croisée de trois continents (l'Afrique, l'Asie et l'Europe), au coeur d'une région au sort incertain est la Turquie dont l'avenir déterminera pour une part celui de l'Europe (et inversement).

Le 6 octobre 2004, la Commission européenne a rendu public son rapport sur les perspectives d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE), un rapport favorable à l'ouverture de négociations sur son éventuelle intégration.