Face aux oppositions que suscite l'entrée de la Turquie dans l'Europe, l'auteur dresse une liste des arguments qui militent pour son adhésion, dont les atouts économiques du pays et des changements en matière de démocratie et de droits de l'homme. Il montre que le refus repose surtout sur des préjugés culturalistes et que le blocus européen pourrait mener la Turquie vers d'autres alliances.

La Turquie a toute sa place dans l'Union européenne. C'est ce que l'auteur tente de démontrer en critiquant les thèses de ceux qui nient l'identité européenne de la Turquie.

Dans le domaine de la lutte contre la délinquance financière et la criminalité organisée, la perspective d'un élargissement de l'Union vers la Turquie et les Balkans peut être perçue comme problématique. L'enjeu est de faire de cet élargissement une opportunité pour la lutte contre ce type de criminalité plutôt que pour l'internationalisation des réseaux criminels.