Analyse des freins en termes de statuts, de gouvernance et de modèles idéologiques, qui minent en 2016 l'avancée du projet Paris-Saclay, visant à constituer un ensemble intégré de deux universités, six instituts et centres de recherche et 10 grandes écoles - dont les plus prestigieuses, Polytechnique, CentraleSuplelec, HEC, le CNRS -, à l'image des modèles anglo-saxons de Cambridge, Stanford et Harvard. En toile de fond, la rivalité et les antagonismes historiques entre universités et grandes écoles.

La concentration de grands groupes et de PME innovantes associés à un pôle universitaire d'envergure mondiale, font, du cluster Paris-Saclay, l'un des pôles d'innovation les plus importants au monde. Pourtant, craignant de perdre leur identité juridique et de diluer leur réputation d'excellence, la plupart des grandes écoles viennent de claquer la porte. Le rapprochement entre deux mondes, universitaire et scientifique, pour se hisser aux standards internationaux et favoriser les interactions entre recherche privée et publique, a creusé les dissensions. Explications. Pas de chiffres.

La concentration de grands groupes et de PME innovantes associés à un pôle universitaire d'envergure mondiale, font, du cluster Paris-Saclay, l'un des pôles d'innovation les plus importants au monde. Pourtant, craignant de perdre leur identité juridique et de diluer leur réputation d'excellence, la plupart des grandes écoles viennent de claquer la porte. Le rapprochement entre deux mondes, universitaire et scientifique, pour se hisser aux standards internationaux et favoriser les interactions entre recherche privée et publique, a creusé les dissensions. Explications. Pas de chiffres.

Depuis quelques années, incités par le gouvernement, les établissements d'enseignement supérieur et de recherche se regroupent en pôles tels que l'université Paris-Saclay. Les avantages ne sont cependant pas si clairs.