C'est peut-être l'une des grandes révolutions médicales de l'histoire ! Pour la première fois, des patients vont être vaccinés contre le type de cancer auquel ils sont prédisposés. Parce que les tests menés sur l'animal ont donné des résultats incroyables : jusqu'à 100% de protection... sans effets secondaires notables. A l'origine de cet exploit ? Des décennies de recherche pour diriger l'action du système immunitaire contre les tumeurs. Avec, à la clé, une vaccination capable de protéger de la plupart des cancers comme s'il s'agissait de vulgaires microbes.

Alors que les vaccins ciblent un virus en particulier, des chercheurs français ont trouvé une méthode vaccinale qui, efficace contre l'hépatite C, peut potentiellement concerner d'autres virus, tel le VIH ou la dengue. De quoi révolutionner la lutte contre les maladies infectieuses !

Aujourd'hui, la survenue d'une pandémie de grippe aviaire aurait probablement comme responsable le virus A (H5N1). Et l'espoir de pouvoir désamorcer une situation potentiellement explosive en l'éliminant des élevages de volailles, s'est amenuisé.

La recherche anti-VIH est sous le choc de l'abandon brutal des essais cliniques de Merck et attend fiévreusement l'analyse des données. Dans le pire des cas, les conséquences seront sévères.

Les immunologistes cherchent aujourd'hui à renforcer les réponses immunitaires déclenchées par les vaccins. Grâce à de nouveaux adjuvants, les vaccins sont plus efficaces.

Dans la lutte contre le VIH, la mise au point d'un vaccin prophylactique reste indispensable. Il s'agit en effet de la seule stratégie, indépendante de facteurs comportementaux, capable de limiter l'épidémie.

Décryptage, en 2013, des dispositifs d'incitation déployés par les organisations internationales de santé pour pousser les multinationales du vaccin (marché qui a généré 18 milliards d'euros de CA en 2011) à rechercher, développer et commercialiser des vaccins pour les pays émergents. L'enjeu : encourager les investissements en amont comme en aval de la chaîne de valeur du vaccin (essentiellement contre la malaria et le paludisme), dans des marchés peu lucratifs, par le biais de mécanismes de récompense.

Alors que l'épidémie progresse en Afrique de l'Ouest, une nouvelle souche du virus est apparue en république démocratique du Congo. L'ONU et l'OMS promettent des moyens sans précédent.