Central Park, au coeur de Manhattan, compte davantage d'espèces d'oiseaux sauvages que le parc national de Yellowstone. Aussi étonnant que cela nous paraisse, les villes d'Europe et d'Amérique du Nord, et plus encore leur périphérie, sont de foisonnantes niches écologiques pour les animaux capables de s'adapter à la présence humaine, en particulier les volatiles. Elles leur offrent des conditions de vie idéales pour élever leurs petits.

Six mille ans séparent les premières villes mésopotamiennes des mégapoles comme New York ou Tokyo. Si on connaissait l'histoire en pointillé des cités les plus emblématiques, il manquait un récit au long cours de l'urbanisation de notre planète. Il s'esquisse désormais et dévoile des dynamiques inattendues.

Comment concevoir un habitat urbain capable de résister aux chocs climatiques et sociaux ? En faisant avec ce qu'on a. Dans la juste mesure.

Du zen, on connaît la méditation et les techniques de concentration. Mais cette philosophie bouddhiste prône aussi l'engagement dans le monde. A New York, Cologne ou Paris, des pratiquants font des retraites de rue, une façon pour eux de vivre la pauvreté "de l'intérieur".

Les villes changent, dépassent leurs bordures, se déplacent sur le territoire. Les limites mobiles de l'enceinte urbaine, qui comprend les banlieues, sont maintenant le terrain d'opérations majeures de développement urbain, les axes de transformation entre ce qui était et ce qui devient.

Gardien, hôte d'accueil, éboueur, policier... dans les villes modernes et écolos, le cheval revient au galop et joue les agents municipaux.