Titres recensés : "Trois souvenirs de ma jeunesse" d'Arnaud Desplechin ; "Taxi Téhéran" de Jafar Panahi ; "Caprice" d'Emmanuel Mouret ; "Jauja" de Lisandro Alonso ; "Everything Will Be Fine" de Wim Wenders ; "Un pigeon sur sa branche philosophait sur l'existence" de Roy Andersson ; "Un jeune poète" de Damien Manivel ; "Examen d'Etat" de Dieudo Hamadi.

Nous sommes en 1989. Wim Wenders est une star du cinéma art et essai. Personnels et ambitieux, ses films attirent un très large public. Après les succès de « Paris Texas » et des « Ailes du désir », il peut se lancer dans un projet plus grand que nature, une oeuvre à laquelle il songe depuis près d'une décennie. « Jusqu'au bout du monde » sera tourné dans une dizaine de pays, à travers l'Europe, l'Asie, l'Océanie et l'Amérique du Nord.

Deux cinéastes face à leurs films et à leurs rêves : paroles données en quête du secret de deux oeuvres passionnantes.

D'Alice dans les villes à Si loin, si proche !, d'Au fil du temps à Jusqu'au bout du monde, où en est arrivé le cinéma de Wim Wenders ? Il ne faut plus se voiler la face : le bilan n'est pas bon, comme si Wenders s'était perdu en chemin. Un constat d'autant plus amer qu'il découle d'un amour déçu.