Bientôt adapté sous la forme d'une mini-série pour France 2 après l'avoir été au cinéma par Claude Berri en 1993, "Germinal" n'est pas né que de l'imagination d'Emile Zola. L'écrivain s'est en effet fortement inspiré du combat de mineurs nordistes pour préserver leurs maigres acquis sociaux.

En pleine affaire Dreyfus, l'auteur des "Rougon-Macquart" fuit pour échapper à la prison. Un écrivain anglais a reconstitué cette cavale méconnue.

Romancier, critique d'art, révélateur des opprimés, défenseur de Dreyfus, l'immense auteur eut toute sa vie une revanche à prendre sur ses origines.

L'épisode de l'affaire Dreyfus trace une ligne de partage entre deux France, l'une cléricale, conservatrice et antisémite, l'autre républicaine, progressiste et protectrice des minorités. Or, Clemenceau et Zola n'ont pas pris la défense de Dreyfus parce qu'il était juif, mais parce qu'il était innocent. Pour eux, il n'y avait pas deux France, mais une seule République, fondée sur la justice.

Le roman "Au Bonheur des Dames" relate l'émergence de la kleptomanie concomitante à la naissance des grands magasins. Une description magistrale qui questionne la nature même de ce « vol compulsif » : simple délit, maladie mentale ou produit d'un contexte social particulier ?

Denise, orpheline naïve, vient demander secours à son oncle, commerçant à Pans. Face à la boutique en décrépitude, elle découvre, éblouie et apeurée, le Grand Magasin, le profit rapide, le 11 progrès 11 qui dévore tout. C'est Emile Zola en 1883, c'est Julien Duvivier en 1930, avant "La Belle Equipe", avant "Pépé le Moko". Duvivier montre en silence les vertiges d'un monde qui change alors que le cinéma lui-même se met à parler. Et, aussitôt sorti, le film est à peu près oublié, par le public, par les historiens, et par son réalisateur lui-même.

La terrifiante nouvelle d'Emile Zola décrit un personnage qui est enterré vivant après être tombé dans un état de mort apparente. Fiction littéraire ou réalité médicale ?

Après "Les Rougon-Macquart", Zola s’est lancé dans l’écriture des "Trois Villes" : Lourdes, Rome et Paris. Pour Rome, il se rend en 1894, durant sept semaines, dans la nouvelle capitale de l’Italie unifiée. La cité est alors en pleine transformation et c’est en véritable sociologue que l’écrivain livre la description désabusée d’une société où rivalisent le pouvoir du Vatican et la récente élite gouvernementale.

L'écrivaine publie un nouveau roman, dans lequel on découvre Zola sous un nouveau jour.