On connaît Lawrence d’Arabie à travers le film de David Lean. Mais Thomas Edward Lawrence, de son vrai nom, avant d’être immortalisé par Hollywood comme protagoniste de la Révolte arabe contre les Ottomans en 1916-1918, fut avant tout archéologue… et espion. Et il est loin d’être le seul spécialiste des vestiges du passé à avoir été dans ce cas. L’implication d’archéologues dans des activités d’espionnage constitue l’une des pages les plus mystérieuses et les plus palpitantes de l’histoire des sciences.

Hasard du calendrier, tuyaux de l'information bouchés par les fake news, il arrive parfois que l'annonce d'une exposition incroyable nous arrive aux oreilles alors que le prochain numéro vient de partir chez l'imprimeur. Tant pis, risquons le coup, et osons parler d'un événement qui valait vraiment le déplacement : l'exposition "Dévoilez Nemausus - Jean-Claude Golvin, un architecte et des archéologues, qui s'est achevée début mars au fantastique musée de la Romanité de Nîmes. Rencontre avec un homme qui aurait voulu être dessinateur BD.

Au XIXe siècle, la redécouverte de mondes anciens provoque une révolution culturelle et scientifique. L'archéologie se structure lentement, bientôt soutenue par l'apport des sciences dures, renouvelant notre regard sur le passé.

De nouvelles technologies ont permis de mettre au jour de vastes cités antiques dans l’Amazonie. Ces sociétés complexes ne semblent pas avoir connu de révolution agricole, un constat qui ébranle ce que l’on croyait savoir sur l’évolution de l’humanité.

Depuis l’accès à l’indépendance de ses colonies continentales d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, il ne reste à la France que les territoires dits ultra-marins, tous insulaires à l’exception de la Guyane, frontalière du Brésil, et de la Terre Adélie en Antarctique. Ces nombreuses îles lui permettent d’être la seconde puissance maritime du monde après les États- Unis en termes d’eaux territoriales ou « zones économiques exclusives » (ZEE) avec leurs ressources, halieutiques ou géologiques.

Cet été, l’Éthiopie s’invite à Rodez. C’est au coeur du musée Fenaille, réputé pour ses statues-menhirs néolithiques, qu’une nouvelle exposition met en lumière le mégalithisme méconnu de ce pays de la Corne de l’Afrique. Cette présentation inédite des travaux menés sur les contreforts orientaux de la vallée du Rift par la mission archéologique Abaya dévoile un phénomène exceptionnel.

Une fois encore, l’archéologie vient bouleverser les idées reçues : qui aurait pu imaginer l’homme de Néandertal en lanceur de javelot confirmé, les jeunes Romaines en athlètes de haut niveau ou même en hardies gladiatrices ? Au fil des fouilles et des découvertes, de la Préhistoire aux temps modernes, une autre histoire du sport se dessine, qu’"Archéologia", à travers ce nouveau dossier, vous dévoile. Une excellente lecture... olympique ! Sommaire. Comment (re-)connaître les sportifs du passé ? L'imagerie rupestre ou "L'Equipe" avant l'heure.

Le musée Fenaille à Rodez accueille jusqu’en novembre une belle exposition sur le mégalithisme éthiopien. Découvert tardivement, dans les années 1920, ce phénomène de grande ampleur est de mieux en mieux connu grâce aux missions archéologiques qui s’y succèdent.

1492 : Christophe Colomb accoste en Amérique. De ses caravelles débarquent des animaux domestiques européens jamais vus outre-Atlantique. L’introduction de ces vaches, chevaux ou porcs engendrent des bouleversements écologiques et sociaux considérables, modifiant radicalement les modes de vie des populations indigènes et des colons, influençant la culture, l’économie et même les paysages naturels des Amériques. L’archéologie s’empare désormais du sujet pour en mesurer toute l’ampleur et en briser certaines idées reçues.