Les rayons du petit déjeuner et du goûter ont plutôt bien résisté à la crise sanitaire et économique de la Covid-19 en 2020. Ils s'adaptent aux nouvelles exigences des consommateurs en proposant notamment des produits plus sains, des ingrédients d'origine locales ou encore en mettant en avant leurs démarches environnementales ou sociétales. Pour montrer leurs engagements, les industriels usent, et parfois abusent, des labels. Le point. Pas de chiffres.

Ralentis à l'international par la crise de Covid-19, les grands acteurs de l'épicerie sucrée française, qui ont vendu pour 5,9 milliards d'euros à l'étranger en 2020, attendent désormais le retour à la normale. Ils comptent notamment sur le volet export du gouvernement, doté d'une enveloppe de 247 millions d'euros pour la période 2020-2022, pour repartir de l'avant. La boulangerie-pâtisserie, dont les ventes à l'international ont progressé de 25 % depuis 2015, s'avère particulièrement concernée et souhaite au plus vite retrouver son rythme de croissance.

Arrivée en février 2021 à la présidence de la filiale française du groupe alimentaire américain Mondelez (particulièrement actifs dans les biscuits et chocolats), Amélie Vidal-Simi est satisfaite des performances 2020 de Mondelez France. Avec un CA de 1,8 milliard d'euros, l’entreprise a bénéficié d'un dynamisme de consommation lié à la crise. En 2021, elle va orienter ses efforts sur l'e-business où la croissance est forte.

Dans le contexte du plan de relance 2020-2022 visant une accélération de la transition agroécologique pour une alimentation saine et de la transition vers une économie circulaire, le secteur français de l'épicerie sucrée est confronté à plusieurs défis : redonner confiance, soutenir la filière française et avoir un impact positif sur l'environnement. Zoom sur six chantiers de transformation majeurs. Sommaire. Soutenir et développer les filières françaises durables. Privilégier des pratiques et des produits plus responsables. Proposer des emballages recyclables, compostables et réemployables.

Le marché français du goûter des enfants a enregistré une croissance de 1% à 9,77 milliards d'euros en cumul annuel mobile à mars 2022 (Source : Iri). Sur ce marché, qualifié de quatrième repas pour les enfants, les marques anciennes ou nouvelles se montrent innovantes, en misant sur des produits bons et sains. Des détails. Données chiffrées. Graphiques (CA des plus gros segments du goûter, en millions d'euros, et évolution sur un an, en %).

En raison d'une alerte à la salmonelle sur le cacao de son fournisseur Barry Callebaut depuis son usine belge de Wieze, le géant américain Mondelez a décidé de mettre à l'arrêt, en France, certaines lignes de production des biscuits Pépito, Petit Écolier, Pim's, Granola, etc. Les livraisons aux distributeurs ont ainsi été stoppées. Mondelez envisage une reprise de la production pour novembre 2022, mais la date sera affinée en fonction de l'avancée des travaux de nettoyage. Interview d'Amélie Vidal-Simi sur la gestion du risque. Données chiffrées.

Cette semaine, "L'Express" part à la rencontre des meilleurs interprètes du terroir de la côte d'Emeraud. De Saint-Lunaire à la pointe du Grouin, de la cité corsaire au port de La Richardais, ils récoltent, transforment, cuisinent, transmettent leurs savoir-faire des deux côtés de la Rance. Autant de découvertes gourmandes à partager en famille avant ou après la baignade.

Le groupe agroalimentaire américain Mondelez souhaite réaliser un milliard d'euros de CA dans l'e-commerce d'ici 2020. Sur ce segment, la France est son marché principal, avec 110 millions d'euros réalisés en ligne dans l'Hexagone en 2018. Il a profité de la notoriété de ses marques Granola, Milka ou Prince pour se faire une place de choix dans le panier des familles et des jeunes commandant via le drive. Mais il doit désormais trouver d'autres relais de croissance pour atteindre son objectif.