Cette année nous offre la venue de deux grandes comètes dans le ciel ! La première, en mars, devrait rivaliser avec les plus brillantes étoiles. La seconde, à l'automne, promet d'être encore plus somptueuse. Un spectacle accessible à tous, pour lequel amateurs et professionnels se préparent.

Découverte fin 2012, la comète Ison a d'abord été annoncée comme exceptionnelle. Depuis, son comportement l'a rendue imprévisible. Avant de l'observer, le point des astronomes sur cette visiteuse mystérieuse.

Pour les scientifiques, Ison s'annonce comme la comète du siècle. Intacte depuis 4,5 milliards d'années, elle vient de s'approcher du Soleil, comme rarement une comète de ce type ne l'avait fait. Des astronomes du monde entier dirigent vers elle des dizaines d'instruments de pointe. Et prient pour qu'elle survive à la fournaise solaire.

Dans tout le système solaire, s'il existe un spectacle qui impressionne petits et grands depuis la nuit des temps, c'est bien le ″show″ cométaire. Astres d'une beauté inégalée, les lointaines comètes se parent en effet d'une immense chevelure déployée au gré du vent solaire quand elles passent dans notre voisinage, comme pour mieux nous saluer.

Grosses boules de neige et de poussières, les comètes sont invisibles la plus grande partie de leur vie. Mais, en se rapprochant du Soleil, elles vont perdre leurs glaces et apparaître alors comme de magnifiques étoiles chevelues. Rencontre avec des fugitives qui détiennent les secrets de la jeunesse du système solaire.

″Les comètes sont comme les chats, elles ont une queue et font exactement ce qu'elles veulent″. Cette citation de David H. Levy résume bien l'incrédulité des astronomes face à une comète. Et au moment où C/2012 SI ISON est annoncée comme l'une des Grandes Comètes du siècle, voyons quels éléments tangibles permettent d'espérer... ou au contraire de craindre son passage près du Soleil.

Le 12 novembre 2014, le petit atterrisseur européen Philae, lancé par la sonde spatiale Rosetta, filait tout droit sur la comète 67P/C-G ! Une première historique pour l'Agence Spatiale Européenne puisqu'aucun engin n'avait été posé jusque-là sur une comète. Trois petits rebonds et puis s'échoue. Impossible à présent de le localiser précisément. Sa batterie s'est endormie et Rosetta est trop loin pour le localiser. Alors comment le retrouver ? Va-t-il se réveiller ? Qu'a-t-on appris sur la comète ? Quelles surprises nous réservent les premiers résultats scientifiques ?

L'atterrisseur Philae, après un voyage de presque dix ans à bord de la sonde Rosetta, s'est posé à la surface de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Un exploit plein de rebondissements...

Cette comète s'est écrasée sur Jupiter en juillet 1994. Quatorze mois de préparation ont permis aux astronomes d'observer cet événement rare.

Petits corps glacés témoins de la genèse des planètes, les comètes recèlent bien des secrets. Dommage qu'elles fondent comme neige au Soleil à chacun de leur passage près de notre étoile ! Le rendez-vous de la sonde Rosetta avec Churyumov-Gerasimenko, le 6 août prochain, devrait nous permettre de percer une partie de leur mystère.

Tandis que la sonde Rosetta se rapproche de la comète Churyumov-Gerasimenko, des élèves du lycée Louis Armand, dans le Val-de-Marne, ont décidé de l'accompagner dans son périple. Ils ont participé à la construction d'une réplique grandeur nature de l'atterrisseur Philae, qui doit se poser sur la comète à l'automne 2014.

A 17h03, le 12 novembre 2014, la Terre reçoit l'information tant attendue : le module européen Philae a touché la comète Churyumov-Gerasimenko. Mais ce qui devait être l'aboutissement d'une entreprise audacieuse et inédite se transforme aussitôt en point de départ d'une incroyable journée. Le robot a rebondi, et son arrivée victorieuse sur la comète se fera au terme d'un long suspense.