Matthew Lipman a développé une méthodologie pour apprendre aux enfants à réfléchir et à discuter de questions philosophiques. Cet ouvrage confronte le modèle lipmanien à d'autres points de vue pour en dégager les points forts, tout en l'enrichissant de la recherche actuelle en pédagogie menée par des auteurs tels que Marie-France Daniel, Jacques Lévine, Michel Tozzi et Britt-Mari Barth.

Dés que l'on s'interroge sur la nature d'une chose, on philosophe. La philosophie n'est donc pas réservée à des spécialistes. Une contrainte existe toutefois : la méthode. L'auteur en explicite ici cinq pour aborder le thème de l'éducation et, à partir de là, il invite le lecteur à plonger dans les fondements mêmes du système éducatif.

L'école est en crise parce que les réalités et les valeurs qu'elle véhicule s'opposent en partie à celles de la société. Enseignants, pédagogues ou sociologues s'interrogent sur le rapport au savoir, un thème cher à Bernard Charlot. L'ouvrage illustre des pistes d'action concrètes afin que l'école retrouve sa justification aux yeux de tous.

Les systèmes de l'éducation sont de plus en plus controversés, aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. La grande idée de cet ouvrage est qu'il faut se libérer de l'angoisse et de la peur pour arriver à la bonté et à la mansuétude avec un vrai regard sur soi-même et sur les autres.

Recueil de lettres adressées par Krishnamurti entre 1978 et 1985 aux écoles qu'il a fondées en Inde, aux Etats-Unis et au Canada. Le penseur d'origine indienne y développe les principaux fondements de sa philosophie de l'apprentissage, mais aussi des thèmes plus larges, appliqués ici à l'éducation : le savoir, l'intelligence, la sensibilité, la peur, la beauté, la connaissance de soi, etc.

Analyse des valeurs qui déterminent l'éducation pour expliquer sa crise actuelle. L'auteur examine les fondements philosophiques de l'acte éducatif et s'interroge sur l'apparition d'un projet postmoderne qui, en visant le dépassement de la rationalité et de la matérialité classiques, pourrait favoriser l'émergence d'un monde virtuel dominé par les passions et la subjectivité.