De minuscules grains de poussière flottent dans l'espace interstellaire : ils ont eu une influence notable sur l'évolution de la Galaxie.

les étoiles massives, malgré leur petit nombre, jouent un rôle fondamental dans l'Univers.

Certaines planètes ne tournent autour d'aucune étoile "mère". Le mécanisme de leur formation a peut-être été élucidé.

Cent millions d'années après le Big Bang, les premières étoiles sont apparues, mettant fin à l'âge obscur de l'Univers. Explorant cette nuit des temps, les cosmologistes ont reconstitué le portrait de ces astres primordiaux, monstres exotiques comparés aux modestes soleils contemporains.

On commence à comprendre pourquoi les trous noirs géants et les flambées de natalité satellitaires sont si souvent associés.

Dans 100 000 ans, la grande nébuleuse d'Orion, alias M42, ne sera plus la reine des merveilles célestes. Une autre nébuleuse, dans Cassiopée, l'aura détrônée. Pour l'instant, elle n'est qu'un obscur nuage sombre baptisé W3. Et les astronomes y traquent les secrets de l'apparition des étoiles massives.

Observée en rayons X, la nébuleuse de l'Aigle, alias M16, révèle des étoiles jeunes, mais pas là ou les astronomes les attendaient.

Les astronomes viennent d'en obtenir la toute première preuve observationnelle : pour se former, une étoile doit éjecter de la matière le long de leur axe polaire.

On le soupçonnait depuis plusieurs décennies. C'est désormais prouvé : des étoiles peuvent apparaître et mener leur existence en dehors des galaxies. Ainsi, dans l'Univers, 2% des étoiles naissent orphelines.

L'image est saisissante de relief. Outre sa beauté, elle montre des détails encore jamais vus dans une nébuleuse : des étoiles sur le point de sortir de leur coquille de gaz...

Curiosités célestes ? Astres jeunes et atypiques ? Les objets de Herbig-Haro ont longtemps bien caché leur jeu. On ne sait que depuis peu que ces "objets immatériels", traces du passage d'une onde de choc, trahissent un moment clé de la formation stellaire.

Les astronomes voulaient surprendre la naissance des étoiles. Ils ont pointé les deux télescopes ISO et Pronaos vers le coeur de Rhô Ophiuchi. Bien leur en a pris : dans ses volutes denses, ils ont détecté des noyaux très froids, premiers signes de la genèse stellaire.