Dans la "guerre hybride" menée par le dictateur biélorusse Loukachenko, les ''munitions"' sont des réfugiés bloqués derrière des barbelés, otages d'une crise orchestrée pour faire pression sur l'Union européenne. Plongée dans une zone frontalière en état d'urgence.

Le territoire français compte une nouvelle frontière. En mars 2021, la France et le Suriname ont passé un accord diplomatique qui met un terme à un ancien différend, ravivé par des incidents en 2018 et 2019. La délimitation de cette dyade met en lumière de nombreux enjeux dans une région marquée par des défis sociaux et environnementaux.

Le XXIe siècle sera-t-il celui du « retour des frontières » comme le prophétisait il y a quelques années le géographe français Michel Foucher ? En tant qu'objets politiques, culturels et identitaires complexes, les frontières reposent sur des épaisseurs géographiques figées et mouvantes, et s'inscrivent profondément dans l'espace et dans le temps des sociétés humaines. A la fois limites, séparations, fronts, interfaces et territoires, elles répondent à des dynamiques fonctionnelles, morphologiques et symboliques multiples.

Fin 2021, la Pologne affrontait une série de défis majeurs : une crise migratoire à sa frontière orientale sur pression de la Biélorussie, et des relations tendues avec l'Union européenne (UE) sur le droit et les valeurs européennes avec la mise en place de premières sanctions. Cette situation constitue-t-elle un risque de « Polexit » ?

Rideaux de fer. 40 000 kilomètres de séparation ont voulu être édifiés. Même les démocraties cèdent à cette folie constructrice.

La victoire de l’Azerbaïdjan provoque un exode. Désormais, Poutine et Erdogan sont face-à-face dans le Caucase.

Aucun pays n'est autant mobilisé contre Vladimir Poutine que la petite république balte. Une leçon de solidarité.

Le principe d’intangibilité des frontières n’a cessé d’être transgressé dans les Balkans, où l’on reparle d’un échange de territoires entre le Kosovo et la Serbie. Depuis deux siècles, la quête d’une homogénéité ethnique obnubile cette région d’une grande diversité culturelle et religieuse, détournant l’attention des enjeux économiques et sociaux.

Trente ans après la chute de l’Union soviétique, le président russe avance sur tous les fronts, de l’Ukraine au Kazakhstan, pour maintenir la sphère d’influence de Moscou dans les pays de l’ex-URSS. Alors que le marathon diplomatique avec l’Occident se poursuit, Vladimir Poutine maintient la pression sur Washington : l’Otan est sommée de s’engager à ne plus s’étendre vers l’est et à retirer contingents et équipements des pays frontaliers de la Russie. Inacceptable pour l’Alliance atlantique. A-t-on atteint un point de non-retour ? Les analyses de la presse étrangère. Sommaire.