Les distributeurs constatent tous une forte augmentation des coûts pour gagner du trafic et des clients. Sans pouvoir agir sur ces prix à la hausse, des stratégies se dessinent et les amènent à repenser leur marketing. Tour d'horizon des évolutions amorcées. Détails. Données chiffrées.

Recruter puis fidéliser les donateurs se révèle de plus en plus difficile pour les associations et fondations françaises. En cause ? Une conjoncture économique défavorable et une concurrence amplifiée, entre autres. Dans ce contexte, les organismes caritatifs ont mis en place de nouveaux modes de collecte et de recrutement. Internet, les réseaux sociaux et les mobiles sont de plus en plus utilisés dans le but de rajeunir le profil du donateur traditionnel et de mieux fidéliser des donateurs de plus en plus exigeants et en demande constante d'informations et de proximité avec les associations.

En France, les e-commerçants s'emparent du brand content (contenu de marque en français) qui permet de produire et de diffuser du contenu, qu'il soit éditorial ou visuel. Leurs objectifs ? Etre plus visibles, attirer les cyberacheteurs et augmenter leurs ventes. Les contenus proposés par les sites marchands sont variés. Qu'ils soient sous forme de blogs, de vidéos ou de tutoriels, ils peuvent être informatifs, ludiques ou pédagogiques. Revue de détails des bonnes pratiques des e-commerçants en la matière. Pas de chiffres.

Créatrice de mode, coach sportive ou chef cuisinière... Les marques font de plus en plus appel à des expertes inconnues du grand public pour faire connaître leurs produits auprès d'une cible définie. Efficace sans coûter cher, cette micro-influence limite aussi la prise de risque.

Format de diffusion historique sur Internet, la newsletter semblait vouée à disparaître à l'heure des réseaux sociaux et autres flux d'actualités. Pourtant, elle résiste et fait même plus encore. Plusieurs médias ont décidé de relancer cette pratique comme "Le Figaro" en 2018 avec une newsletter dédiée à ses abonnés, ou le site web de nouvelles technologies "Presse Citron" qui propose une newsletter payante, en mettant en avant la valeur ajoutée des informations qui s'y trouvent.

Ils sont jeunes, beaux, accros à leur téléphone portable et généreusement rémunérés par des marques pour assurer la promotion de leurs produits... Mais derrière les images parfaites diffusées sur les réseaux sociaux se cache une réalité moins idyllique.

Après plusieurs années de progression, les dons aux associations et fondations ont reculé de 4,2 % en France en 2018 selon la baromètre France Générosités. En revanche, un constat reste le même : les donateurs sont majoritairement âgés puisque plus de 50 % d'entre eux ont au moins 50 ans. Pour les associations, persuader les plus jeunes de donner devient donc crucial. Ce public plus jeune doit être conquis là où il se trouve le plus : sur Internet et les réseaux sociaux.

Les grandes surfaces françaises sont-elles réputées sur la toile ? DeepReach a mené une enquête en 2019 sur l'e-réputation des hypermarchés hexagonaux. Et les résultats ne sont pas glorieux : le meilleur élève, E.Leclerc, n'obtient que 5,9/10 devant Carrefour, 5,3/10, et Système U, 5/10. Les grandes surfaces sont certes dotées d'équipes dédiées au marketing et à la communication, qui travaillent sur l'aspect numérique, mais aucune ne remplit toutes les conditions nécessaires à l'obtention d'une bonne e-réputation.