La question s'est posée dès la naissance du mouvement écologiste dons les années 1970 : comment estimer l'impact des activités humaines sur les écosystèmes ? Le premier modèle a été proposé par les écologistes Paul Ehrlich et John Holdren, amélioré par Barry Commoner. Mathis Wackernagel a par la suite conçu le célèbre concept de l'empreinte écologique.

Au commencement était l'abeille... Son miel nourrit Zeus enfant, elle est à l'image du cosmos pour les plus grands penseurs de l'Antiquité : Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférences en philosophie à la Sorbonne et François Tavoillot, apiculteur professionnel en Haute-Loire, retracent cette extraordinaire présence culturelle de l'abeille. Mais l'abeille... quelle abeille ? L'abeille domestique certes, qui fournit le miel ; mais aussi environ deux mille espèces d'abeilles sauvages en Europe que présente Nicolas Vereecken, professeur d'agroécologie à l'Université libre de Bruxelles.

Dans son nouveau roman, "En compagnie des hommes", l'écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo égrène ses préoccupations écologiques et ses inquiétudes sur l'avenir, accentuées par l'épidémie de fièvre Ebola survenue en 2014.

Ils étaient 1 500 il y a vingt-cinq ans. Le 13 novembre 2017, ils ont été plus de 15 000 scientifiques à tirer la sonnette d'alarme : l'ampleur de leur initiative est sons précédent. Pour l'arrêt de la destruction de l'environnement sur notre planète. Pour un mode de vie durable. Pour changer radicalement de trajectoire. Voici le texte intégral de cet appel historique.

Les écosystèmes s'écroulent, les ressources naturelles s'épuisent : la catastrophe a commencé. Pour ce chercheur, conférencier et auteur de plusieurs essais, la fin de notre mode de vie est aussi inéluctable que notre propre mort, alors autant la prendre avec philosophie. Rencontre avec un jeune sage.

Lumière bleue des écrans, éclairages publics, vitrines illuminées... La pollution lumineuse crée de réels dégâts, et pas seulement pour nous. La faune et la flore pâtissent directement de ces éclairages artificiels. Notre époque déteste le noir...

Pour qui se préoccupe de l’avenir écologique de la planète, le territoire amazonien joue un rôle important. On pense aussi à son rôle potentiel comme « puits de carbone » ou surtout comme réserve d’eau. La symbiose entre la population autochtone et son environnement est aussi riche d’enseignements par sa contribution à la biodiversité.

Excepté dans les contrées désertiques, semi-désertiques ou glacées, la forêt habite au plus profond de notre psyché, dans toutes les cultures. Refuge ou repoussoir, elle est aussi depuis "L’Epopée de Gilgamesh" l’objet de la convoitise et de l’avidité des hommes. Le bouleversement de la planète perpétré par l’espèce humaine la concerne au premier chef et fait de la déforestation un symbole.

Quantité d’espèces d’oiseaux ont définitivement disparu du fait des interventions humaines. Et encore, on ne les a pas toutes identifiées. Une bonne entrée en matière pour saisir le processus d’extinction massive dans lequel la plupart des biologistes pensent que nous sommes engagés.

Baleines, morses, loutres de mer, renards, or, hydrocarbures... De part et d’autre du détroit de Béring, Américains et Russes se sont employés, chacun à leur façon, à surexploiter les ressources naturelles, mettant en péril l’équilibre fragile des écosystèmes et décimant les populations autochtones.

Il fut un temps où l’on pouvait prendre certains poissons à la fourche... Surpêche et changement climatique se conjuguent pour aggraver les dégâts infligés par l’homme au milieu marin. Mais attention à ne pas simplifier.

Il faut se libérer du joug d’une vision pessimiste. Le vivant évolue et s’adapte aux pressions exercées par l’espèce humaine. La plupart des espèces préfèrent le chaud et les nouveaux hybrides pullulent.