Recruter puis fidéliser les donateurs se révèle de plus en plus difficile pour les associations et fondations françaises. En cause ? Une conjoncture économique défavorable et une concurrence amplifiée, entre autres. Dans ce contexte, les organismes caritatifs ont mis en place de nouveaux modes de collecte et de recrutement. Internet, les réseaux sociaux et les mobiles sont de plus en plus utilisés dans le but de rajeunir le profil du donateur traditionnel et de mieux fidéliser des donateurs de plus en plus exigeants et en demande constante d'informations et de proximité avec les associations.

Immortalité, vol vers Mars, écologie... Comment ils veulent changer nos vies. De surprenants projets, portés ou soutenus par les plus grandes fortunes, remplacent les chantiers autrefois menés par les Etats. Les citoyens doivent-ils s'en inquiéter ou s'en réjouir ?

Les grands donateurs représenteraient 1% des donateurs les plus généreux d'après une étude réalisée par France générosités sur la base des données anonymisées de 15 associations et fondations. Ils représentant 23% des montants collectés et, depuis 2004, ils tirent la progression des montants. Très localisés dans les zones les plus riches, ils ont entre 50 et 65 ans et sont le plus souvent des hommes que des femmes.

Le nombre total de donateurs a reculé de plus de 4 % en 2016 en France. Pour créer un environnement fiscal favorable aux dons, donations et legs, l'Etat français leur accorde une réduction d’impôt au titre des dons effectués, que ce soit au titre de l’impôt sur le revenu ou de la fortune immobilière (IFI) la taxe qui remplace l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Les donations ou les legs peuvent faire l’objet d’une exonération des droits de mutation sous certaines conditions et ce, quel que soit leur montant.

De nouveaux statuts ont été créés par le Conseil d'Etat, en France, au cours de l'été 2018, pour les associations et les fondations qui souhaitent être reconnues d'utilité publique (ARUP et FRUP). Les objectifs sont de moderniser et simplifier leur fonctionnement et d'apporter plus de transparence. Ils s'accompagnent de nouvelles dispositions en faveur d'une utilisation accrue des nouvelles technologies, d'une simplification du fonctionnement et la mise en place d'un processus pour accompagner la gestion des conflits d'intérêts. Explications et détails.

Depuis l'entrée en vigueur de la réforme de l'ISF (impôt sur la fortune), la collecte des dons, sous toutes ses formes, par les associations et fondations a baissé de 50% selon France Générosités. Le prélèvement à la source, à compter de janvier 2019, crée également des inquiétudes. Dans ce contexte, les organisations misent sur les legs et n'hésitent pas à communiquer. Mais avec la multiplication des acteurs, la concurrence est rude et se joue sur la relation à la cause et le lien de confiance établi avec la structure. Explications et détails.

2018, une année noire pour la collecte de fonds des organismes caritatifs en France. Le remplacement de l’impôt sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) a modifié l’assiette de l’impôt et réduit mécaniquement le nombre de ménages qui auraient pu avoir recours aux IFI-dons : 120 000 au lieu de 340 000. La communication sur la défiscalisation ayant montré ses limites, les fondations recentrent leurs campagnes sur les causes philanthropiques et renforcent leurs liens avec les grands donateurs. Décryptage. Quelques données chiffrées.

Si les images de la cathédrale en flammes ont fait le tour du monde le 15 avril, il est un pays où elles ont particulièrement ému l’opinion. Le monument imprègne l’imaginaire américain, de la libération de Paris aux films mettant en scène ses tours. Aux états-Unis, où le mécénat est une institution, les grandes fortunes n’ont pas attendu l’incendie pour contribuer à la rénovation de l’édifice. C’est donc naturellement outre-Atlantique que se tournent les associations chargées de collecter les fonds pour la reconstruction.

Plus souvent étudiées dans le cadre étatsunien, les fondations philanthropiques sont aussi une réalité en France. L’examen de ces acteurs donne à voir des structures diverses, dans des domaines excédant largement la charité au sens traditionnel. Un dynamisme certain s’y observe, même si des questions continuent de se poser touchant aux places respectives des secteurs public et privé, à but lucratif et non lucratif.

A 55 ans, le PDG de Salesforce, géant mondial du logiciel, appelle dans son nouveau livre à une mutation du capitalisme en faveur des salariés et de la redistribution. Il y consacre une partie de sa fortune, estimée à 6 milliards de dollars.

Chacun doit contribuer selon ses moyens aux dépenses de la nation, mais alléger son fardeau fiscal reste pourtant une préoccupation légitime. Sommaire. Payer moins d'impôts... Six placements pour réduire sa note fiscale. Les avantages fiscaux de l'épargne retraite. Comment défiscaliser ses plus-values ? Transmission : comment déshériter le fisc. Philanthropie : la défiscalisation qui fait du bien.

Dans un contexte économique tendu, où les dons stagnent voire diminuent, les associations et fondations diversifient leurs sources de financement en s'orientant vers les legs. Sur 7,5 milliards d'euros de générosité en France, 1 milliard d'euros provenait de legs, en 2018. Mais cette démarche est encore méconnue du grand public, passe par la rédaction d'un testament et repose sur un tabou : la mort. Pour sensibiliser aux legs, les organisations adoptent alors une communication respectueuse et bienveillante. Des précisions. Données chiffrées.