Malgré l'évolution des médias, les campagnes d'affichage et la communication traditionnelle (spots radio et télévisés, encarts dans la presse, etc.) restent le moyen de communication privilégié par les oeuvres caritatives. Toutefois, la communication a évolué : les images chocs ont laissé la place à des messages fédérateurs, vecteurs de cohésion autour de valeurs communes avec les donateurs. La communication s'est même professionnalisée, se rapprochant de celle des entreprises, avec par exemple le recours au storytelling.

Les fondations et les associations françaises redoutent une baisse significative des dons en 2018. L'inquiétude est générée par le remplacement de l'impôt sur la fortune (ISF) par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI). Les donateurs assujettis à l’IFI ne savent pas encore combien ils vont payer, ni comment ils vont pouvoir défiscaliser. Dés l'or, ils devraient se montrer plus frileux à réaliser des dons. En conséquence, les fondations se sont lancées dans de vastes campagnes de communication sur les dons IFI, mais aussi sur leurs programmes. Explications et détails. Pas de chiffres.

Les événements philanthropiques apportent un supplément d'âme aux maisons de ventes et une visibilité médiatique, les rapprochant des artistes et de nouveaux clients potentiels.

A Budapest, la fondation créée par le milliardaire ferme ses portes. En Hongrie et ailleurs, l'idéal démocratique est en panne.

Avec plus de 2500 fonds de dotation créés depuis l'apparition de ce statut en 2008, la philanthropie est une valeur en hausse en France. Les fondateurs sont généralement des entrepreneurs, femmes ou hommes, entre 45 et 55 ans, souhaitant consacrer une partie de leur réussite à un projet qui leur tient à cœur. Une fondation peut être créée pour une cause très précise, pour structurer son engagement sur le long terme, pour rendre hommage à une personne disparue, ou encore pour former un outil de cohésion familiale et de transmission des valeurs.

La crise de Covid-19 a fait exploser la précarité étudiante en 2021. 52 % des 15-30 ans ont vu leur pouvoir d'achat diminuer depuis le début de la crise. Pour leur venir en aide, les enseignes de la grande distribution se mobilisent et mettent en place plusieurs initiatives. Intermarché a distribué des bons d'achat aux étudiants possédant sa carte de fidélité. Casino a organisé des collectes alimentaires au sein de ses magasins, et offert 10 % de réduction aux étudiants sur son application.

Les fondations s’attachent à réserver leurs subventions aux associations d’intérêt général. Certaines exigent même que cette qualité soit préalablement reconnue par les services fiscaux. Dans ce contexte, les associations doivent engager des procédures, soit auprès de fondations abritantes, comme la Fondation de France, soit auprès de l’administration fiscale en obtenant un rescrit fiscal.

Des plateformes marchandes aux applis en passant par les réseaux sociaux, les associations rivalisent de stratégies pour capter les dons des Français.

Recruter puis fidéliser les donateurs se révèle de plus en plus difficile pour les associations et fondations françaises. En cause ? Une conjoncture économique défavorable et une concurrence amplifiée, entre autres. Dans ce contexte, les organismes caritatifs ont mis en place de nouveaux modes de collecte et de recrutement. Internet, les réseaux sociaux et les mobiles sont de plus en plus utilisés dans le but de rajeunir le profil du donateur traditionnel et de mieux fidéliser des donateurs de plus en plus exigeants et en demande constante d'informations et de proximité avec les associations.