Julien Freund (1921-1993) est un philosophe français, auteur d'une oeuvre à la fois capitale et encore mal connue. Il eut le tort d'avoir raison cinquante ans avant tout le monde et sur à peu près tout, comme le montre par exemple la réception (ajournée) de "La Décadence" (1984), un thème qu'il est devenu difficile d'ignorer : l'impression que notre civilisation est engagée dans un processus de déclin sans retour n'a fait que se renforcer depuis les années quatre-vingt.

Egérie du mouvement queer depuis la parution de "Trouble dans le genre'' en 1990, la philosophe américaine est l'une des voix les plus écoutées et discutées de notre époque. Invitée exceptionnelle du Centre Pompidou, elle publie "Dans quel monde vivons-nous ?", sur la vulnérabilité et le deuil.

L'utopie, comme le rappelle l’heureuse ambiguïté de son étymologie, est un terme désignant le bon lieu qui n’existe pas encore. Un lieu possible ? Un lieu hors d’atteinte ? Un lieu illusoire ? Mais ce n’est pas tout : s’agit-il véritablement d’un lieu ou d’une époque ? Et quelle époque ? Bauman parle de rétrotopie. Plus encore, quel rapport entretiennent-ils avec les utopies, qu’elles soient pratiques, historiques ou littéraires ? Faut-il y voir des exemples dont s’inspirer, des modèles à suivre ?

Pierre-Joseph Proudhon a longtemps été mal compris. Son célèbre « La propriété, c'est le vol » en a fait un révolutionnaire, alors qu'il croyait en un anarchisme fondé sur le fédéralisme et le mutuellisme, posant ainsi les bases du socialisme.

La théoricienne du "populisme de gauche" publie "La Révolution démocratique verte" (Albin Michel), où elle appelle son camp à associer luttes contre les inégalités et défense de l'environnement. Rencontre.