Le régime politique qui détient actuellement le pouvoir en Russie, incarné par le Premier ministre Vladimir Poutine, avec ses spécificités, telle la bicéphalie extradémocratique de l'exécutif ou l'imbrication extrême des intérêts politiques et économiques des élites, est en passe d'élaborer sa propre théorie de gouvernance. La verticalité du pouvoir, la démocratie souveraine, autant de concepts brevetés par les idéologues de l'ère Poutine. Une représentation particulièrement sollicitée est celle de l'identité nationale russe.

Pourquoi le ballon rond, en Argentine davantage qu'ailleurs, est un instrument de manipulation des masse. Un récit où il est question de Maradona, de Messi et de présidents qui savent utiliser, à leur profit, la passion du sport.

Troisième scrutin présidentiel au suffrage universel : Vladimir Poutine brigue la succession de Boris Eltsine.

Inflation galopante, monnaie dévaluée, instabilité politique : la Russie de 1998 ressemble à l'Allemagne de 1923 qui chercha son salut dans le nazisme dix ans plus tard.

Deux hommes pour un seul fauteuil au Kremlin en 2012. Enquête sur un jeu diabolique.

Après deux années de règne en demi-teintes, le président multiplie les gestes en faveur d'une Russie plus moderne, plus démocratique. Et si, en 2010, il sortait vraiment de l'ombre de Poutine ? Pas impossible...

Du 15 au 18 juillet 2006, Vladimir Poutine recevra George Bush, Angela Merkel et les autres chefs des pays les plus développés dans "sa" ville, Saint-Pétersbourg. Belle revanche pour celui qui hier encore était montré du doigt pour ses mauvaises manières, tant dans ses prises de contrôle des médias que dans sa façon de régler la question tchétchène...

Modernizatsia ! Tel est le mot d'ordre du premier mandat du président Dmitri Medvedev. La Russie est donc invitée par les autorités à accomplir une nouvelle révolution industrielle et morale, à l'image de celle qu'elle avait entamée à la fin du XIXe siècle. Mais, pour espérer rejoindre les pays les plus développés à l'horizon 2030, il faudra démocratiser tous azimuts. Et, avant tout, humaniser les relations entre l'Etat et le citoyen.

Jamais situation intérieure et politique extérieure n'ont été aussi indissociables. Le recours à la force armée marque la préférence du Kremlin pour la confrontation, aux dépens de la négociation, et l'hostilité envers les gouvernements étrangers, de Kiev à Paris, de Berlin à Washington, qui tentent régulièrement de reprendre le dialogue avec Vladimir Poutine. Et en politique interne, cette préférence se traduit par la gestion inefficace des problèmes politiques, économiques et sociaux.

L'impuissance économique et l'autoritarisme du chef du Kremlin tendent à figer un pays qui aurait pourtant un urgent besoin de profondes réformes.