Le 16 mai 2006, la Commission européenne a fait savoir que pour rejoindre l'UE début 2007 la Roumanie et la Bulgarie devraient remplir certaines conditions.

En menaçant d'opposer son veto à l'ouverture des négociations avec Ankara, le gouvernement chypriote a fait savoir qu'il défendrait ses positions contre tous.

Mi-admiratif, mi-ironique, un hebdomadaire de Moscou raconte la marche - laborieuse - de l'ancien fidèle allié de la Russie vers l'Union européenne.

Au début de l'année 2007, le tandem balkanique fera enfin son entrée dans l'Union européenne. L'occasion pour la presse locale de constater, avec une bonne dose d'humour, à quel point les deux pays se méconnaissent, voire se snobent.

Les relations entre la Turquie et ce qui était alors la Communauté européenne ont débuté il y a plus de quarante ans. Pourtant, le projet d'adhésion à l'actuelle Union patine. Peur de l'islam et du choc des cultures, les gouvernements européens tergiversent et les opinions publiques sont réticentes. Le rapport publié par Bruxelles le 8 novembre 2006 dénonce le ralentissement des réformes et le bilan mitigé de la Turquie dans le domaine des droits de l'homme.

Malgré le refus turc d'ouvrir totalement ports et aéroports au trafic chypriote grec, les négociations d'adhésion ne sont pas gelées. Mais, vue d'Athènes, la valse-hésitation entre les Vingt-Cinq et Ankara n'est pas terminée.

Le 1er janvier 2007, la Bulgarie et la Roumanie vont entrer dans une Union de plus en plus réticente à s'agrandir. Pour relancer le processus, un universitaire espagnol défend l'idée d'un référendum à chaque élargissement.

Une série des festivités, certaines fleurant bon la bureaucratie d'antan, seront organisées à travers le pays pour fêter l'entrée dans l'Union européenne. "Sega" a calculé la facture.

Les opposants à l'adhésion dénoncent les "pressions" de Bruxelles et le manque de clarté du calendrier de négociations. Et si la Croatie pouvait se passer de l'Union européenne ?