Face à la problématique grandissante de la mobilité urbaine en 2019, et du nécessaire désengorgement des villes, la gratuité des bus apparaît comme une solution à étudier. En France, sur 400 réseaux de bus, environ 30 sont déjà gratuits pour leurs usagers, dont certains de grandes agglomérations comme Dunkerque (Nord). Si la gratuité crée forcément un trou financier, elle permet aussi de faire largement augmenter la fréquentation de ce moyen de transport et de convaincre certains automobilistes de laisser leur voiture au garage. Cependant, les détracteurs d'un tel système avancent qu'un réseau payant permet de générer de l'argent qui servira ensuite à investir dans ce même réseau, pour en améliorer la qualité. A Lyon (Rhône), si les transports en commun restent relativement chers, la qualité du réseau est également largement démontrée, et il reste très utilisé par les habitants. La gratuité pourrait aussi surcharger des transports déjà bondés, en région parisienne par exemple. La gratuité peut donc être pertinente dans certaines villes, sous certaines conditions. Mais la volonté de nombreuses agglomérations de tester ce système permettra aussi d'en tirer des leçons et, si elles s'avèrent prometteuses, de démocratiser ce système en l'adaptant au mieux de partout. Quelques données chiffrées. Détails.