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Les derniers jours de Shelley et Byron

Editeur :
Année de parution :
1995
Collection :
322 p. : ill. : 16 cm
9782714305381
De ce côté-ci de la Manche, nous connaissons depuis longtemps le premier des deux livres d’Edward John Trelawny, les célèbres Mémoires d’un gentilhomme corsaire (1831) (Phébus, 1989), que, pour leur part, les Anglais rangent parmi les meilleurs récits d’aventures et de mer jamais publiés chez eux. Avec ses Derniers jours (1858), dont voici la première traduction en français, Trelawny ressuscite, trente-cinq ans après l’avoir vécu, le deuxième grand épisode de sa vie. Au contact quotidien des deux plus grands poètes de son temps, Trelawny traverse cette fois une aventure surtout intellectuelle et humaine — et dont la brièveté même accroît l’intensité. Si, à l’égard de Byron, dont il trace un portrait extraordinairement vivant, ses sentiments sont plus ambivalents et son jugement plus réservé, il tient sans conteste les six mois passés avec Shelley en 1822 pour le sommet de son existence. De par l’accord qui s’établit dès leur rencontre entre leurs deux personnalités, il se dégage, à la lecture de son récit, comme un parfum de sérénité, de plénitude, sans que jamais pourtant Trelawny n’emploie ces mots ni ne cherche à analyser. Il raconte simplement un instant de sa vie parmi un petit groupe d’Anglais exilés comme lui en Italie, mais qui avec le recul du temps se pare dans son esprit d’un halo idyllique. Pour lui, et jusqu’à la fin, avoir connu Shelley, avoir été son ami restera la grande affaire de sa vie...
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