Le commerce électronique a continué de croître en 2018 en France, +11 % à 38 milliards d'euros de vente, et 12 % de commandes supplémentaires passées. Certaines catégories de produits sont particulièrement impactées par ce succès comme les produits techniques, +16 %, ceux de la maison, + 13 %, ou ceux d'hygiène beauté, +14 %. Néanmoins, d'autres catégories résistent et restent toujours dynamiques dans le commerce physique. C'est le cas des produits de grande consommation, généralement moins chers en magasin.

Le modèle B to B to C onligne, représenté par les marketplaces, se développe depuis 2010 en France comme dans le monde. Ainsi, le poids des places de marché dans le total des ventes des 80 principaux sites marchands de France a atteint 30% en 2018, selon Xerfi. Ces acteurs promettent une démultiplication du catalogue et ainsi des clients et du volume d'affaires. Ils tirent leurs revenus de commissions prises sur les ventes, en moyenne de 10% en France.

D'après l'enquête annuelle exclusive Fevad/LSA, 87% des e-commerçants français se déclarent en 2019 aussi optimistes qu'en 2018. Ils se réjouissent de l'accélération de la fréquence d'achat des cyberacheteurs, et presque autant de la forte progression de l'internet mobile. Les indicateurs sont plus au vert chez les retailers que chez les pure players. Graphiques présentant les résultats de l'enquête. Quelques données chiffrées. Explications.

Début avril 2019, la jeune marketplace française de bricolage a réalisé une levée de fonds de 110 millions d'euros, mené par Eurazeo Growth, Aglaé Ventures et Bpifrance. De quoi permettre aux deux cofondateurs de l'entreprise, Christian Raisson et Philippe de Chanville, de poursuivre leur exponentielle croissance sur le marché européen. Un plan d'expansion est notamment annoncé en Allemagne et au Royaume-Uni, les services aux marchands vont être multipliés et le développement du B to B enclenché.

L'enseigne française de grande distribution Carrefour a mis en service, en mars 2019, son hub dédié à l'innovation. Un espace de 2500 m2 installé au sein du bâtiment WeWork dans le 13e arrondissement de Paris. Ce lieu doit servir à multiplier les projets innovants recourant au traitement de la donnée et à l'intelligence artificielle. Détails. Pas de chiffres.