Retour en force des socialistes, ministres encadrés de près, gestion centralisée des CV... Le mercato des cabinets ministériels en dit au moins autant que la composition du gouvernement sur la méthode Macron et les équilibres politiques, à l'aube de ce seconnd quinquennat.

Les liens entre le chef de l'Etat et les représentants des intérêts privés sont toujours d'actualité, comme le rappelle l'affaire des "Uber Files". Et il n'y a pas de raison que cela change durant le quinquennat qui s'ouvre.

Après les législatives, qui ont privé le gouvernement de la majorité absolue, le Palais-Bourbon est redevenu le lieu central du jeu politique. Les débats y sont vifs, parfois véhéments, mais plus féconds. Le grand retour de la démocratie.

Rendez-vous, coups de fil, attitude de bonne élève... L'ex-candidate RN joue la coopération avec Emmanuel Macron et ses troupes. Mais, loin de s'acoquiner, comme le dénonce la gauche, Marine Le Pen veut surtout apparaître comme la seule issue possible. Peut-être même avant 2027.

Cerné par les affaires, lâché par ses pairs, il aura tenu jusqu'au bout. Jusqu'à ce que les ténors de la droite se résignent et jouent l'air de la famille réunie. Soixante-douze heures de tractations et de coups bas pendant lesquelles François Fillon a maintenu sa candidature aux dépens de sa famille politique. Récit d'un entêtement mortifère.

Il avait enjambé la présidentielle et voulait appliquer la même méthode pour les législatives, en maintenant un épais brouillard sur le cap de son second mandat. Emmanuel Macron en paye le prix : après un premier tour marqué par une abstention record, sa majorité est d'ores et déjà fragilisée. Or, plutôt que de se résoudre à entrer dans la confrontation démocratique, les macronistes préfèrent multiplier les attaques caricaturales et pas forcément efficaces contre l'alliance de gauche.

Pas un homme politique qui ne se réclame aujourd'hui du Général, dont on célèbre le 9 novembre 2020 le cinquantième anniversaire de la disparition. Mais certains feraient mieux de quitter les rangs...

Sous la pression des "gilets jaunes", le chef de l'Etat avait annoncé, il y a un an et demi, la suppression de cette école emblématique et des grands corps de la fonction publique. Depuis, la réforme en est toujours au stade des incantations.

Ce qu'il faut faire maintenant, c'est agir pour que justice et administration n'oeuvrent plus contre la sécurité des Français, pour assurer une meilleure formation des enseignants, pour en finir avec le clientélisme communautaire des élus locaux et pour faire face au boycott de nos produits. Sommaire. Après la mort de Samuel Paty, se remettre debout ! Islamisme : a-t-on vraiment tout essayé ? Yvelines, la grande compromission. Formateurs des profs : au tableau ! Dans ces pays arabo-musulmans : Le mauvais vent anti-français ; Les frontières de la haine ; Boycoot, même pas mal ?

Covid oblige, le gouvernement veut déplacer ces élections intermédiaires, qui auraient pu servir de tremplin pour la présidentielle à certains rivaux du chef de l'Etat.

Trop bureaucratique, trop centralisé, trop catastrophiste... Les critiques pleuvent sur le ministère d'Olivier Véran, accusé d'avoir géré l'épidémie en vase clos. Et, faute de corriger ses erreurs, cette lourde administration pourrait trébucher pour la deuxième fois.

Depuis sa dernière campagne présidentielle, la patronne du RN s'est repliée sur une équipe ramassée de fidèles. Toute une frange du parti gronde en sourdine contre ce cercle accusé de paresse, de cooptations indues et même de "communautarisme homosexuel".

Nombre de Français, qui se sentent ignorés des pouvoirs publics et méprisés par les médias, refusent désormais de leur faire confiance. Le documentaire "Hold-Up" entend, lui, faire la lumière sur les mystères du Covid à grand renfort de théorie du complot. Son succès est la dernière illustration de cette crise démocratique qui prend de l'ampleur. Sommaire. Covid, les questions interdites et les réponses délirantes. La chute de ceux qui faisaient autorité. Comment je suis devenu complotiste. Les ingrédients de base d'un bon docu "conspi"

Détestation des deux camps, communautarisme du champ politique, séparatisme territorial, dégradation du débat public... L'Amérique risque d'exporter le pire d'elle-même sur notre territoire.

Après avoir renoncé au Frexit et à la sortie de l'euro, la patronne du RN veut désormais maintenir l'espace Schengen. La confirmation d'une stratégie visant à écarter les éléments les plus irritants de son programme. Et à apparaître comme une prétendante "raisonnable" à l'Elysée.

Sauvetage des droits du foot, reprise en main de Canal+, rachat boulimique de médias... Vincent Bolloré savoure son influence retrouvée sur le devant de la scène. Longtemps moqué par le Paris des affaires, le milliardaire breton revit au soir de sa carrière. Il est devenu aussi craint qu’incontournable. Sommaire. Bolloré, la revanche dans la peau. Canal à la sauce Bollo. Le "maltraité" de l'Elysée. Un empire "cash-cache". Une succession au cordeau.

Le débat économique fait rage, dans les rangs des Républicains, entre une frange classiquement libérale et des voix prônant plus d’intervention de l’Etat et le retour des leviers de souveraineté. Le parti, menacé de disparition, approche de son heure de vérité. L'article se poursuit par un éclairage sur la stratégie économique des conservateurs britanniques intitulé "La droite britannique aussi... Goodbye Thatcher !".

Depuis la fermeture des restaurants, politiques, hommes d'affaires et autres lobbyistes ne peuvent plus intriguer autour d'une bonne table... Si les plus privilégiés disposent de leurs salles à manger privées, les autres doivent se débrouiller s'ils veulent rester dans le petit jeu des mondanités.

Chez LR, les sarkozystes profitent du chaos ambiant pour fredonner la petite musique d'un recours à l'ex-président. Une fois de plus... Vive le renouvellement !

A l'occasion des crises récentes, la Commission européenne a accru son rôle. Sa présidente, ancienne protégée d’Angela Merkel soutenue par Emmanuel Macron, jongle entre les intérêts dans des domaines aussi décisifs que la santé, l'énergie ou la défense. Mais sa communication abondante ne dissipe pas les zones d'ombre.

Depuis la suppression de l'ENA par Emmanuel Macron, la Cour des comptes embauche elle-même ses auditeurs. Or, parmi les petits nouveaux qui viennent d'intégrer la prestigieuse juridiction, figure un élu socialiste qui a été stagiaire de Pierre Moscovici, aujourd'hui premier président... de la Cour des comptes. Un pur hasard !

Un mois pour nommer un gouvernement, un mercato chaotique à l'Élysée, une actualité dominée par l'affaire Abad ou le fiasco du Stade de France. Dans les semaines qui ont suivi sa réélection, Emmanuel Macron a donné à ses propres troupes l'impression d'une étrange absence. En paie-t-il le prix aujourd'hui ? Récit.

Bon petit soldat de Marine Le Pen promu général chargé de diriger le RN, le jeune surdoué des plateaux de télé veille à rester scrupuleusement dans la ligne de sa patronne. Mais, en coulisse, tout indique qu'il se tient prêt pour l'émancipation. Et s'il était le véritable présidentiable ?

Depuis longtemps, les partis politiques ont l'habitude de faire supporter au contribuable certains frais de leurs cadres et militants grâce aux dispositifs de formation des élus. Mais la période semble propice au serrage de vis. Fini le temps des petites combines ?

Entre des oppositions qui réclament la censure de la réforme des retraites et une Macronie pressée de clore la séquence, l'institution présidée par Laurent Fabius endosse, derrière sa façade juridique, un rôle éminemment politique.

Au tour de la chambre haute de s'emparer de la réforme des retraites... et de poser ses conditions au gouvernement. Car, en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, l'exécutif doit aller chercher des compromis au Palais du Luxembourg, très satisfait de son nouveau rôle d'arbitre sous ce quinquennat.

Face à l'explosion du deal à Carpentras (Vaucluse), Serge Andrieu (divers gauche) a poussé ses administrés à écrire à Emmanuel Macron pour obtenir renvoi de CRS sur place. Pas sûr que cela suffise à décourager les trafiquants. PAR

Après une carrière dans le monde des affaires anglo-saxon, Frédéric Michel a pris en charge la communication de l'Elysée au début de ce second quinquennat. Mais les méthodes de ce "chief adviser" sont parfois déroutantes.

Une jeunesse capable d'un tel déchaînement de violence pose des questions abyssales au pays dans lequel elle a grandi. Mais les politiques ont cherché leur intérêt dans ces événements, quitte à mettre de l'huile sur le feu. Sommaire. Refus d'obtempérer : à chaque pays sa doctrine. La grande peur de l'intérieur. "Au sujet des quartiers, on pourrait dire que l'extrême gauche s'extrême-droitise". "Le Aldi qu'ils ont pillé, ça emmerde surtout leurs propres mères".

Emmanuel Macron a promis un projet de loi "d'ici à la fin de l'été". Mais la coconstruction vantée par le gouvernement a viré à la brouille avec des représentants des soignants. Et, dans le camp présidentiel, tout le monde est loin d'être sur la même ligne. Coulisses.