À l’aune de son principe de base – éliminer ce qui ne marche pas, conserver ce qui marche – on peut faire le pari que tout le monde sera un jour ou l’autre dans notre pays perclus de rhumatismes idéologiques conservateurs.

En panne, le progressisme respire donc encore, tant il est vrai que l’espérance – c’est-à-dire la capacité à se projeter dans l’avenir – reste un besoin naturel de l’espèce humaine.

En 1995, Jacques Chirac se faisait élire à la présidence de la République sous la bannière de la lutte contre la "fracture sociale", l’un de ses principaux thèmes d’une campagne érigée contre une "pensée unique", aveugle aux réalités du pays qui "menacent l’unité nationale". Il visait essentiellement les banlieues déshéritées dans lesquelles il voyait poindre la révolte des jeunes.

Les qualités éclatantes du candidat seraient-elles devenues les défauts criants du président ?

Toutes les conditions sont réunies pour créer des licornes dans le domaine du bio-contrôle selon Philippe Guerret, le président fondateur de M2i, une jeune société industrielle spécialisée dans le bio-contrôle végétal par les phéromones, alternative aux pesticides. En effet, la demande pour une agriculture raisonnée est en pleine expansion et les savoir-faire sont maîtrisés. Reste à résoudre le problème du financement, non pas dans le domaine des subventions mais des capitaux. Si le problème n'est pas résolu, le risque est que les entreprises françaises partent à l'étranger.

Pour décrire une planète en surchauffe, les scientifiques étaient habitués jusqu’ici à se projeter jusque vers la fin du siècle, avec 2050 comme étape intermédiaire. Ils ont soudainement “raccourci” l’horizon. Selon le dernier rapport du GIEC – un consortium international d’experts qui fait autorité sur ces questions – la perspective à prendre en compte n’est pas de plusieurs dizaines d’années mais d’une seule décennie, puisque tout en réalité va se jouer d’ici 2030.

“Nous ne sommes pas à la bonne échelle. Il faudrait faire dix fois plus.” Matthieu Orphelin, macroniste de la première heure, justifie sa démission du groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale par le retard pris dans la transition écologique. “Sur tous les arbitrages qui ont été rendus, nous n’avons pas été assez ambitieux”, déplore-t-il. Le député désormais non inscrit a fait sien le dernier diagnostic du Giec qui en appelle à un changement radical des politiques mises en œuvre d’ici 2030 pour limiter la hausse des températures de la planète à 1,5 °C.

A la fois radio d'information et radio de musique classique, la station française Radio Classique est originale par son positionnement. En 2019, elle s'apprête à connaître une nouvelle étape de son histoire en passant à la diffusion numérique, avec à la clé une qualité de son bien meilleure. En parallèle, Radio Classique mène un plan digital avec pour axes stratégiques le développement des podcasts et l'enrichissement de son site en contenus écris, audio et vidéo. Au total Radio classique réunit un million d'auditeurs chaque jour.

La chaîne de télévision Paris Première a réalisé en 2018 sa deuxième meilleure année historique consécutive avec 0,5 % de part d'audience. Catherine Schöfer, sa directrice générale, décrit Paris Première comme "la plus grande salle de spectacle de France". Elle souhaite mettre en avant la culture sous toutes ses formes et tous ses aspects, le tout sous une multitude de thématiques.

Jamais les seniors et personnes âgées n'ont été si nombreux en France. Les plus de 60 ans sont 16 millions, soit près d'un Français sur quatre. Les gains continus de longévité depuis un siècle ont créé une période de vie supplémentaire, entre 20 et 25 ans, totalement inédite dans l’histoire de l’humanité. Les baby boomers, ces individus nés entre 1945 et 1960, en sont les premiers bénéficiaires. Au contraire de leurs aînés qui assimilaient la retraite à un repos bien mérité, ces nouveaux retraités se montrent très actifs.

C’est un témoignage de première main que propose Emmanuel Constantin dans ‘La machine de l’État’ , fort de son expérience dans les plus hautes sphères de l’administration entre 2017 et 2021. Aujourd’hui cadre chez Veolia UK, l’ancien jeune haut fonctionnaire, tout à tour opérateur dans une direction régionale et conseiller ministériel, mène tambour battant ses lecteurs de l’aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes à la loi Climat et résilience en passant par la rénovation énergétique.

Les deux économistes analysent la nouvelle donne post-covid liée à la guerre en Ukraine, marquée par une insuffisance généralisée d’offre.

Dans une réflexion prônant la nécessaire prise de recul, l’ancien délégué à la Datar – entre autres – appelle à la réinvention de l’action publique. Dernier ouvrage publié : ‘C’est quand qu’on va où ?’, chez Descartes & Cie.

En rassemblant ses chroniques, le médiatique professeur d’économie fait ressortir la force et la cohérence d’une doctrine pourtant mal acclimatée dans notre pays. Interview et extraits. ‘Vivement le libéralisme !’ par Jean-Marc Daniel, éditions Tallandier.

Liban, ENA, woke, métavers, etc. Dans "C’est quand qu’on va où ?", Bernard Attali empoigne les bouleversements de l’actualité. Interview et extraits.

Après avoir fait un vaste tour par les toilettes ("Toilettes publiques - essai sur les commodités urbaines"), le sociologue Julien Damon revient à ses premières amours, la démographie. Le plongeon des naissances en 2023 (-7 %) et l’appel d’Emmanuel Macron à un “réarmement démographique” lui servent de prétexte pour réfléchir aux “batailles de la natalité”. Une problématique dont cet enseignant à Sciences Po et à HEC est sans aucun doute l’un des meilleurs spécialistes en tant qu’ancien directeur des études et de la prospective à la Caisse nationale des allocations familiales.

L'essayiste démontre comment les chaînes d'information en continu, les oppositions politiques et les intellectuels en lutte contre le système interagissent pour noircir notre vision du monde.

Marcel Pochard, ancien directeur général de l’administration et de la fonction publique, conseiller d’Etat honoraire publie un Que sais-je sur “Les 100 mots de la Fonction publique” qui se propose d’aider à comprendre l’univers des serviteurs de l’Etat à travers leur statut. “Dans le climat anti-fonctionnaires qui règne actuellement, les 100 maux de la fonction publique aurait sans doute été un titre plus accrocheur”, s’amuse le haut fonctionnaire.

Face à l’explosion des marchés parallèles, le président de Philip Morris France plaide pour ses solutions alternatives à la cigarette dont la moindre toxicité est en cours d’évaluation. Données chiffrées.

Loin des manuels du bien parler et avec les concepts de sa discipline, le rhétoricien pointe la distance du langage entre les “patriciens” et les “plébéiens”.