Dans nos pays, la mobilisation d’une partie de la jeunesse face à l’inertie écologique et climatique n’est pas qu’un cri (que certains qualifieraient de naïf) face à la complexité des choses et aux rapports de force, à l’ère de l’Anthropocène. Il exprime un appel à une conversion écologique que nous pouvons décrire d’une quadruple manière : cohérence, engagement, reconnexion et équilibre instable.

Imposer les riches à 75% ″C'est du vol !″, s'exclament les uns. ″Ils vont partir !″ s'inquiètent les autres. La proposition de François Hollande est l'occasion d'ouvrir à nouveau le débat sur les inégalités. Et de combattre quelques idées reçues.

Encore peu répandus il y a une vingtaine d’années, les écolieux (ou écovillages, selon la terminologie utilisée en anglais) se sont récemment développés et inspirent les nouvelles générations sensibles aux enjeux écologiques, tout comme des personnes plus âgées, habitées par une forte quête de sens et conscientes des dégradations engendrées par les modes de vie et modèles économiques auxquelles elles participent. Lieux d’expérimentation de nouveaux modes de vie plus sobres, ces écovillages peuvent-ils contribuer à faire émerger une démocratie écologique et solidaire ?

Pour amener les entreprises à prendre en compte les enjeux climat, les uns misent sur des leviers réglementaires, les autres sur des leviers politiques, ou encore managériaux. Mais avons-nous besoin d'une éthique pour y parvenir ? Et si oui, laquelle ? Points abordés : business et climat, objectif gagnant-gagnant ? ; penser hors du cadre ; le levier des minorités actives. Encadré : lancer une alerte climat. Pas de chiffres. Fait partie d’un dossier intitulé « Climat : qu’attendre des entreprises ? ».

Qu’est-ce qui donne de la valeur à un bien ? Que faut-il rémunérer ? Les auteurs plaident pour replacer la qualité du lien social et écologique au coeur de l’analyse. Ce que font les fabricants de chaussures de Romans-sur-Isère. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : " Ceci n’est pas un numéro sur la chaussure".

La question écologique et climatique, qui oblige à une révision de nos manières habituelles de penser et d'agir, est d'emblée une question spirituelle. Elle constitue un aiguillon critique à la fois pour les traditions religieuses et pour les projets politiques, quant à leur capacité à réenchanter le monde en offrant un avenir aux générations présentes et futures.

Comment redéfinir les conditions du bien vivre ensemble ? La recherche de la justice sociale suppose une définition de ce que constitue une justice écologique à l'égard de nos écosystèmes ; la mise en oeuvre d'une telle justice est indissociable d'une compréhension du rôle politique des entreprises.

Nos sociétés ont besoin des compétences des experts pour contribuer à résoudre les défis d'une mutation vers de nouveaux modèles de production, de consommation et de vie. Mais concernant le climat, l'aménagement du territoire, le financement de la transition énergétique, les enjeux actuels ne relèvent pas seulement des décisions éclairées de spécialistes. Ils méritent d'être largement débattus dans l'espace public, en faisant intervenir des critères de discernement éthique.

Le Nigeria devient malheureusement plus fameux pour le trafic illégal de l'or noir, son climat d'insécurité, ses bidonvilles et sa corruption que pour son extraordinaire patrimoine naturel et culturel. A court terme, sur le plan politique, la mort du président Yar Adua en avril 2010 ouvre une période incertaine avant les prochaines élections au printemps 2011.

La difficulté à voir comment la vie spirituelle peut être articulée à la vie quotidienne,en particulier à la vie professionnelle dans une entreprise, est significative d'une tension qui concerne à la fois la place de l'éthique et celle des valeurs et attitudes religieuses et / ou spirituelles vis-à-vis de l'activité économique.

Nombre d'observateurs constatent que l'économie mondiale semble sur le point de redémarrer dans une sorte de dénégation du séisme de 2008. Voici quelques pistes de réflexion autour desquelles pourrait s'organiser un débat public sur les manières d'envisager une autre figure du capitalisme, différente de celle qui prévaut sous influence anglo-saxonne depuis trente ans.

Les déclarations déontologiques des grands groupes occidentaux ne cessent de se multiplier. Quels sont les grands courants qui les inspirent ? Quels sont leurs apports et leurs limites ? Comment résister à une conception instrumentale de l'éthique des affaires ?

Les correctifs de l'économie de marché sont-ils possibles. En lien avec tout un réseau d'initiatives comparables au Mexique, la commune de San Ildefonso tente l'expérience.

Depuis le milieu des années 2000, plusieurs projets pilotes réussis de partenariat public-privé ont relancé des contrats de délégation du service de l'eau plus adaptés au contexte indien après l'échec de la décennie précédente. Cet article s'intéresse au premier contrat entre la ville indienne de Nagpur, et une des grandes multinationales françaises du secteur.