Argumentaires, appels d'offres, relation client... la fonction commerciale évolue avec l'intégration de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) dans les entreprises.

Le point, en mars 2011, sur le rôle de prescripteurs auprès de leurs fournisseurs et de leurs donneurs d'ordres, que jouent les entreprises françaises de propreté, qui sont confrontées depuis quelques années aux préoccupations environnementales et sociales de leurs clients. Elles se sont donc organisées pour répondre au mieux à ces attentes : travail en journée, éco-conduite, produits éco-labellisés, tri sélectif, etc.

Eclairage, en mai 2011, sur les difficultés rencontrées par les fondations d'entreprises, nées dans les années 90, pour se développer en France. Les raisons principales sont à chercher dans la culture du pays, mais aussi dans les difficultés administratives supposées à leur création. Elles apparaissent pourtant toujours davantage comme un outil de communication de choix, que comme un moyen de montrer au grand jour son engagement philanthropique. La question est encore de trouver la bonne cause à défendre et choisir la structure la plus adaptée.

Multiplication des créations de fondations d'entreprises, depuis une dizaine d'années, par les PME françaises. Majoritairement créées dans le cadre d'une réflexion individuelle ou collective sur la responsabilité sociale de l'entreprise, ces organismes naissent souvent dans le but de servir l'intérêt général. La fondation permet alors de structurer le mécénat d'une entreprise et de le rendre stratégique. Mais la démarche n'est pas pour autant désintéressée, les entreprises bénéficiant par ce biais d'une certaine notoriété pour leur image.

Point sur le rôle clé des comités d'entreprise dans l'émancipation et l'épanouissement des salariés, en France. Depuis leur création, leur mission d'ordre social à l'égard des collaborateurs n'a cessé de gagner en pouvoir et en altruisme. Mais cette vocation a vu son périmètre d'action se réduire progressivement par la prise en charge étatique des politiques de protection sociale. En revanche, les CE ont retrouvé toute leur légitimité sociale avec la précarisation des employés et la baisse globale du niveau de vie.

Importance, pour les groupes français, de mettre en place une démarche de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE), malgré les transformations qu'elle implique : coût de mise en oeuvre, révision des stratégies en y intégrant des règles environnementales, sociales et de bonne gouvernance, voire même réévaluation des modèles économiques. Protection de l'environnement, respect des droits humains et des intérêts du client : des facteurs qui sont aujourd'hui synonymes de la bonne ou de la mauvaise image d'une entreprise.

La réflexion stratégique sur l'économie de la fonctionnalité devrait permettre à l'entreprise de mieux intégrer sa responsabilité sociale et environnementale.

Selon la définition de la Commission européenne de la responsabilité sociétale des entreprises : « être socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir davantage dans le capital humain, dans l'environnement et les relations avec les parties prenantes ». De nombreuses études font en effet l'économie d'une réelle réflexion sur l'institutionnalisation de cette démarche et le caractère conflictuel des questions de responsabilité sociale des entreprises (RSE).

Les fortes attentes des salariés en matière de conditions de travail, de reconnaissance et de participation appellent des solutions réellement innovantes. Comment cette grande transformation de l'entreprise peut-elle concrètement voir le jour ? Comment définir sa responsabilité à l'égard de ses salariés, et évaluer ses résultats ?

Lancé en 2008; l'Observatoire de la parentalité en entreprise entend inciter et sensibiliser les entreprises à mieux concilier vie professionnelle et vie familiale de leurs salariés.

La loi de ″sécurisation de l'emploi″ généralise les assurances complémentaires santé à tous les salariés... mais pas aux retraités, aux chômeurs de longue durée ni aux précaires.