Natalité, maternité, démographie, immigration, laïcité, islamisme, néoféminisme, transactivisme, parité... "Marianne" a échangé avec Élisabeth Badinter, figure du féminisme universaliste, à l'occasion de la sortie de "Messieurs, encore un effort..." (Flammarion/Plon). Elle ne mâche pas ses mots.

Dans son dernier essai, le haut fonctionnaire Gilles Mentré, qui a été membre de plusieurs cabinets ministériels, défend l'idée de redonner directement la parole au peuple.

Le 21 janvier 2024 sera célébré le centenaire de la mort de Lénine. Nous avons tous en tête cette figure du "dictateur" qui harangue les foules lorsqu'il prend le pouvoir, en 1917. Image fausse et monolithique puisqu'en 1921 il revient sur son "communisme de guerre" et réintroduit un peu d'économie de marché.

Dans son dernier ouvrage, le sociologue Gérald Bronner revient sur son enfance et relate, avec tendresse et humour, le cheminement qui l'a mené de "gourou" à expert des croyances collectives.

Adèle Haenel, Virginie Despentes, Greta Thunberg, Geoffroy de Lagasnerie... Ils veulent tous renverser le système capitaliste. Mais à leur sauce. Avec quelques jolis slogans et leurs bons potes.

Professeure agrégée de philosophie à Sciences-Po Bordeaux, Mazarine Pingeot publie "Vivre sans", un essai dans lequel elle analyse une notion dont il semble impossible de se passer : le manque.

En racontant l'histoire d'Hermann Röchling, maître de forges dans les riches bassins houillers de Sarre et de Lorraine, l'historienne Margaret Manale dévoile comment une partie du patronat allemand.

Monte-Cristo, d'Artagnan, Arsène Lupin. Trois classiques maintes fois adaptés pour le petit ou grand écran. Une drôle d'impression peut saisir le (vieux) spectateur : les interprètes d'aujourd'hui ne jouent pas ces héros comme leurs devanciers dans les années 1950, 1960 ou 1970. Dans la voix, le mouvement, la scansion, l'éloquence, quelque chose de différent se dégage. Tentative de démonstration.

Les journaux relatent parfois des passages à tabac, des agressions, devant des témoins médusés, comme paralysés par la peur et l'effroi, incapables de porter assistance à une personne en danger, selon la célèbre formule. Pleutrerie générale ? Pas si simple. Passivité de l'époque ? Peut-être.

Autoritarisme, mépris des partis, dissolution... le chef de l'Etat emprunte à des figures politiques tantôt leur style, tantôt leurs idées. Petit jeu des comparaisons.

Le gouvernement travailliste britannique veut abolir le principe d’hérédité à la Chambre des lords. Deux cents ans après la même abolition à la Chambre des pairs, en France.

Le philosophe publie "La Modernité à contre-courant", un ensemble d'essais, de livres d'entretiens et de textes politiques où il analyse le progressisme en déshérence contre lequel il porte le fer. Il retrace ainsi le cheminement de ces "petits soldats du progrès" qui, voulant terrasser le vieux monde, mettraient aujourd'hui l'Occident en péril.

La pratique religieuse s'effondre et le suivi des rites chrétiens se résume à quelques fêtes désormais sécularisées. Mais ce phénomène n'est-il pas à l'oeuvre depuis longtemps ? Des philosophes du XIXe siècle l'observaient déjà dans tout l'Occident. Et pour certains d'entre eux, le "déclin" commence dès le début.

Racheter le Groenland à son "propriétaire", le Danemark ! Quel culot (ou quelle grossièreté), ce Donald Trump ! Pourtant, les Etats-Unis sont assez coutumiers de ce genre d'extension territoriale négociée en millions ou en milliards de dollars.