Les transistors détrônés par des séquences d'ADN pour certains calculs complexes ? La question est posée grâce à l'informaticien américain Léonard Adleman. Son idée, moins saugrenue qu'il n'y paraît, fait des émules.

Comment les molécules se reconnaissent-elles ? Ce phénomène capital dans la chimie du vivant demeure largement incompris. Mais on parvient aujourd'hui à mesurer les forces en jeu.

L'analyse du matériel génétique récemment découvert dans des os de dinosaure suggère une divergence inattendue des dinosauriens et des oiseaux. Seule ombre au tableau : s'agit-il bien d'ADN de dinosaure ?

Après les puces à ADN, dont la technologie est relativement bien maîtrisée, chercheurs et start-ups s'attaquent aux protéines.

En quelques années, les puces à ADN ont colonisé les laboratoires de biologie moléculaire. Elles sont un outil sans égal pour comprendre les fonctions des gènes dans nos cellules. Mais ces puces délivrent une telle quantité d'informations que, pour la traiter, il est devenu nécessaire d'affiner nos outils statistiques.

Il est maintenant possible de remonter aux foyers de braconnage en comparant l'ADN de l'ivoire saisie avec une carte génétique des populations d'éléphants.

Plusieurs maladies génétiques sont liées à des déficiences du réparosome. Répondant à une double exigence de maintien de l'intégrité du génome et de création de variabilité, les voies de réparation de l'ADN sont finement régulées, chacune étant préférentiellement associée à un type de lésion, comme un mauvais appariement des bases ou une cassure des brins. Le détournement de cette machinerie complexe pour cibler des gènes offre des perspectives intéressantes en thérapie génique et trouve déjà son application dans la recherche.

Au lieu d'abriter nos gènes, les molécules d'ADN pourraient bientôt accueillir tout ce qui remplit nos ordis. Les chercheurs viennent d'entamer le processus en écrivant un premier livre sous forme de code génétique !

Certains marqueurs moléculaires seraient altérés chez les personnes souffrant de dépression chronique. Des indices pour dépister la maladie ?

Grâce à l'avancée des techniques de la génomique, il devient possible d'utiliser l'ADN comme support numérique pour archiver des données sur le long terme.

On a un peu oublié Friedrich Miescher, l'homme qui a découvert la molécule de la vie plus de 75 ans avant que Crick et Watson ne révèlent sa structure. Rendons-lui justice