Comme un retour d'acide cinéphile, "Inherent Vice" convoque le souvenir des chefs-d'oeuvre tournés à Los Angeles et permet à Paul Thomas Anderson de poursuivre une oeuvre gigantesque. Voyage express dans le L.A de PTA.

Paul Thomas Anderson confirme, avec « The Master » (son sixième long métrage), sa maîtrise artistique. Excepté « There Will Be Blood », inspiré par le roman « Oil ! » d'Upton Sinclair, ce surdoué du nouveau cinéma américain écrit tous ses scénarios, tant il est soucieux de l'authenticité d'un univers marqué par ses leitmotive obsessionnels : la décadence exubérante, le regard scrutateur sur les Etats-Unis, l'impasse où mène la quête du bonheur, la désagrégation des certitudes.

Comme John Byrum dans "Gros Plan (Inserts)" ou, plus récemment, Milos Forman dans "Larry Flynt", Paul Thomas Anderson évoque, dans "Boogie Nights", le monde du porno pour en faire une métaphore grinçante à la fois d'une société et de ses modes de représentation...

Absent des écrans depuis plus de deux ans, Daniel Day-Lewis revient dans "There Will Be Blood" de Paul Thomas Anderson, portrait d'un ambitieux démesuré qui rappelle les plus grands classiques du genre.

"Mad Max : Fury Road", "Inherent Vice", "The Smell Of Us", "Cemetery Of Splendour", quatre films en ligne droite et de pure dépense plastique.

Réalisé par l'auteur de "Magnolia", inspiré du roman d'Upton Sinclair, "There Will Be Blood" est un film d'une puissance et d'une beauté inouïes, transcendé par la performance exceptionnelle de Daniel Day-Lewis.

Alors que l'orage va éclater sur Los Angeles, neuf destins vont se croiser... Après "Boogie Nights", Paul Thomas Anderson réussit, avec "Magnolia", un puzzle formidable.

Sous le nom de Marky Mark, il a fait les quatre cents coups, du rap, de la pub et quelques films. Mais c'est avec le formidable "Boogie Nights", sur le destin d'une star du X, qu'il s'est réinventé. Bravo.