Simple passe-temps pour certains, véritable gagne-pain pour d'autres : la chasse au trésor a le vent en poupe. Ainsi, 50000 Français arpenteraient régulièrement plages, parcs et chantiers dans l'espoir de dénicher quelque pépite. Souvent au mépris de la loi, drastique en matière de fouille.

Le Parlement est saisi depuis juillet 2015 d'un projet de loi relatif à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine. Spécialiste en droit international du patrimoine, Vincent Négri nous livre son analyse sur ce texte et ses nouveautés dans l'approche législative de l'archéologie en France.

Une campagne de presse américaine tente de discréditer la découverte, par une équipe française, d'un homme fossile de six millions d'années.

Chaque année, de nombreux objets archéologiques disparaissent lors de fouilles clandestines, menées grâce à des détecteurs de métaux. Cette pratique illégale met en péril les oeuvres anciennes et nuit à notre connaissance du patrimoine archéologique français.

Les fouilles clandestines et le trafic de pièces archéologiques ont pris de l'ampleur en France. Afin de lutter contre le pillage du patrimoine, les archéologues ont mis en place des mesures qui commencent à prouver leur efficacité.

Le 7 juillet 2016 la nouvelle loi « Liberté de la création, Architecture et Patrimoine » (LCAP) a été promulguée. Elle stipule que le patrimoine archéologique, qu'il soit découvert fortuitement ou dans le cadre de fouilles préventives ou programmées, appartient désormais à 100% à l'Etat. Archéologue, professeur des universités (Aix-Marseille et Institut universitaire de France), Dominique Garcia est président de l'Inrap. Nous lui avons demandé son point de vue sur la nouvelle réforme législative de l'archéologie.

Quand archéologie doit rimer avec diplomatie... C'est la dimension que peuvent revêtir les grandes campagnes de fouilles pour éclairer l'histoire de l'humanité. Depuis la décolonisation et la structuration et l'expertise de l'archéologie française, il faut oeuvrer avec délicatesse. L'ancien président-fondateur de l'Inrap, institut national de recherches archéologiques préventives et professeur à l'université de Paris I et à l'Institut universitaire de France Jean-Paul Demoule apporte son éclairage.