Figure majeure de l'art conceptuel et d'une "autre" photographie, Jan Dibbets a aussi été un acteur et témoin particulièrement important du milieu de l'art contemporain occidental à l'ère de sa prétendue dématérialisation. Il a notamment servi d'intermédiaire à Harald Szeemann pour son exposition "Quand les attitudes deviennent forme" (1969) amorcée suite à une visite de l'atelier de l'artiste néerlandais. Pour avoir travaillé à la même époque avec les marchands Konrad Fischer, puis Gian Enzo Sperone, Yvon Lambert et Leo Castelli, Dibbets a pu aussi observer les mécanismes du marché de l'art.

Politique des quotas dans les musées, censure, NFT... La galeriste Nathalie Obadia analyse les liens complexes entre l'art et la politique, et questionne notamment la domination du soft power américain et occidental.

En janvier 2021, une illustration unique du "Lotus bleu" de Tintin par Hergé s'est vendue 3,2 millions d'euros à la maison de ventes aux enchères Artcurial. Un record pour un dessin original de bande dessinée...

On connaît Paul Durand-Ruel, marchand des impressionnistes, mais sait-on le sacerdoce que fut l'exercice de sa profession et combien il dépassa l'engagement en faveur de cette école ? Une exposition à la Propriété Caillebotte s'intéresse aux autres peintres qu'il révéla et à leur travail encore injustement méconnu.

Aux États-Unis - contrairement à la France -, les musées ont le droit de vendre des éléments de leurs collections pour les renouveler. Face à la crise sanitaire qui affecte sévèrement de nombreuses institutions culturelles américaines, la règle s'est même assouplie et elle leur permet de se séparer d'oeuvres dans le seul but de survivre. Une "dérive" qui est loin de faire l'unanimité dans le milieu artistique américain.

Pour sa 47e édition et après une année 2020 en version virtuelle, la Fiac s'installe dans les espaces du Grand Palais Ephémère et de la Galerie Eiffel qui le prolonge sur le Champ-de-Mars. Elle accueille 168 exposants, dont 32 nouveaux venus de 26 pays et un vaste programme hors les murs au jardin des Tuileries. Pour la directrice Jennifer Flay, cette année témoigne d'un grand enthousiasme et d'un profond engagement de la part des galeristes. Mais elle devrait également attirer un public élargi, grâce aux Fiac Online Viewing Rooms, montrant que le digital transforme le marché de l'art.

Attendu avec impatience, le salon Fine Arts Paris lève le rideau sur une édition 2021 très prometteuse au Carrousel du Louvre, avec un scénographie théâtrale signée de Jacques Garcia et une soixante de galeries de renom. Sommaire. L'art ancien en tête d'affiche. Incontournable modernité. Autour du monde. Précieux objets.

Le nouveau salon issu de l'alliance de Fine Arts Paris et de La Biennale ouvre ses portes au Carrousel du Louvre, à Paris. Tableaux, sculptures, bijoux et objets d'art datant de l'Antiquité à nos jours : la chasse aux trésors est lancée... Sommaire. Le monde à portée de main. Les atouts de l'art classique. Les tentations de l'art moderne. Les arts décoratifs misent sur l'éclectisme. Les bijoux font leur show.

Avec la mort de Claude Bernard à la fin de l'année 2022, c'est plus qu'un acteur, fût-il majeur, du marché de l'art qui a quitté la scène : c' est le dernier grand marchand d'art du XXe siècle.

Non, les jetons non fongibles ne servent pas qu'à se faire de l'argent. La technologie commence à sortir du cadre de l'art numérique et même à oeuvrer pour la protection des consommateurs.