L’association des mères conservatrices "Moms for Liberty" fait figure d’arbitre pour départager les candidats à la primaire républicaine.

La saga de l'Obamacare rebondit. Le Congrès américain, dominé par le Parti républicain, n'est pas arrivé depuis l'élection de Donald Trump à abolir le "Affordable Care Act", la loi sur l'assurance maladie universelle aux Etats-Unis, dite Obamacare. Aux termes d'atermoiements, de tentatives avortées, de pressions sur les membres du Congrès, l'évidence est apparue : les Républicains ne disposent d'aucune proposition sérieuse de remplacement pour la loi emblématique de la présidence Obama...

Dans une présidence décidément insolite, voici que se développe un nouveau phénomène : une série de dénonciations du chef d'Etat - certaines indirectes, d'autres "ad hominem" - par des ténors de son propre parti. Fin octobre 2017, le sénateur Bob Corker, républicain du Tennessee, affirme que le président Trump "dégrade" le pays, qu'il est un piètre modèle pour les enfants et qu'il semble incapable de se mettre « à la hauteur » de ses fonctions...

Le 20 janvier 2021, Joe Biden prendra ses fonctions à la Maison Blanche, entérinant l’échec de la folle stratégie de Donald Trump. Au soir de l’élection du 3 novembre 2020, le président sortant s’est lancé dans une entreprise périlleuse : celle d’un impossible maintien au pouvoir dans la rue. Deux mois plus tard, l’assaut de ses partisans sur le capitole marque un point de non-retour.

De nombreux républicains ont tourné le dos à Donald Trump après l'assaut du 6 janvier au Capitole. Mais, à en croire le vote de la population deux mois plus tôt, ses idées sont toujours convaincantes pour de nombreux Américains. Dans ce contexte, comment reconstruire le Parti républicain? Faut-il désavouer l'homme ayant été la figure de proue de ces cinq dernières années?

Soutien notoire de Trump à la présidentielle de 2016, le milliardaire de la tech met sa fortune au service des candidats de la droite radicale pour faire avancer ses idées libertariennes et anti-Etat.

Les travaux de la commission d’enquête sur le 6 janvier 2021 commencent à porter leurs fruits. Certains supporteurs de l’ancien président s’en désolidarisent.

Candidat à sa réélection au poste de gouverneur de Floride et putatif candidat à la présidentielle de 2024, Ron DeSantis veut faire de l’immigration un des enjeux des élections de mi-mandat du 8 novembre 2022. Une stratégie que Donald Trump a déjà utilisée avant lui.

Le procès des Oath Keepers, une milice impliquée dans l’attaque du Capitole, a débuté. À l’approche des élections de mi-mandat, la menace persiste.

Le sénateur Mitch McConnell règne sur le Parti républicain depuis plus de dix ans. Trump lui doit sa réussite, et probablement son avenir. Portrait.

La campagne électorale américaine a mis en relief le fort contraste qui existe entre les camps démocrate et républicain. Elle a aussi contribué au rassemblement du Parti démocrate. Elle montre des évolutions de fond dans la société : mise en cause du libéralisme économique, recul de la « décence politique » et envolée du conspirationnisme. Cela contribue à diviser le Parti républicain et pèse sur son avenir après Donald Trump.

Affaibli après les élections de mi-mandat, l'ancien président a désormais un rival de poids côté républicain, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis.