Dans Un prophète, de Jacques Audiard, Niels Arestrup est un parrain corse. Il explose l'écran. Rencontre

Deux déglingués sur la Riviera dans ″De rouille et d'os″, le nouvel Audiard.

Réflexions autour du dernier film de Jacques Audiard, sorti début octobre 2009 sur les écrans russes. Une oeuvre qui a des résonnances particulières au pays de Soljenitsyne et de Chalamov.

Titre recensés : "Dheepan" de Jacques Audiard ; "Floride" de Philippe Le Guay ; "Cemetery of Splendour" d'Apichatpong Weerasethakul ; "La Peur" de Damien Odoul ; "Much Loved" de Nabil Ayouch ; "Tsili" d'Amos Gitaï ; "Les secrets des autres" de Patrick Wang ; "The Lesson" de Kristina Grozeva et Petar Valchanov.

Un Prophète retrace une expérience mystique hors du commun : en prison, un criminel s'éveille au divin.

Avec "Dheepan", Jacques Audiard a raflé la Palme d'or. Mais c'est d'abord le réel que son cinéma escamote...

Passé à la mise en scène sur le tard, le cinéaste distille ses films au compte-gouttes. A Cannes, il présente son sixième opus, ″De rouille et d'os″, avec Marion Cotillard dans le rôle d'une dresseuse d'orques en fauteuil roulant. Une histoire de destins cabossés. Une fois de plus.

Cinq ans après "La Môme" et son exil US, qui l'a vue côtoyer quelques locaux comme Woody Allen, Christopher Nolan ou Michael Mann, Marion Cotillard s'offre un retour fracassant avec "De Rouille et d'os", de Jacques Audiard. "Première" était dans le comité d'accueil.