La crise est totale. La planète se réchauffe, la finance impose sa loi et les politiques s'alignent. Les peuples vivent le marasme. C'est donc une crise de civilisation. Le capitalisme lui-même la rend obsolète. Si les chemins d'une démocratie rénovée se découvrent en situation de crise, il n'est peut-être pas indispensable qu'elle vire à la catastrophe. Pour en faire l'économie, il y a un prix à payer : réinventer notre liberté de neuf ! Plutôt que de nous massifier en une foule de robots serviles, nous pouvons nous réinventer en un Sapiens Solidaris Responsabilis. L'horizon du sursaut ne peut se dessiner que dans un exercice collectif de lucidité et de responsabilité : la démocratie autogestionnaire.

S'inscrivant dans la tradition des coopératives, l'autogestion surgit comme une réponse immédiate à la faillite de directions d'entreprises. Elle ne concerne pas seulement la production mais aussi d'autres domaines, tels que l'éducation ou l'habitat. Dans la lignée de La France des années 1968, paru chez le même éditeur, cette anthologie fait le point sur les expériences autogestionnaires.

Cet essai propose des alternatives économiques et sociales concrètes face à la crise économique et à ses répercussions sur les entreprises et les emplois. Des modèles alternatifs, comme les sociétés coopératives et autogérées, plaident pour une économie plus sociale afin de palier le modèle capitaliste.