De la commissaire dessalée qu'elle interprétait brièvement dans "Les Misérables", Jeanne Balibar est passée-dans son premier film signé seule (après "Par exemple, Electre", coréalisé avec Pierre Léon en 2013) - au rôle de fringante coach en expression corporelle et vocale au sein de l'équipe municipale de Montfermeil. On est donc propulsés du commissariat à la mairie, et partant, de l'épopée au vaudeville. Sommaire. Dans la bulle, critique du film. "Je crois avec passion à la représentation", entretien avec Jeanne Balibar

Des enfants en fugue, un paysan mystique, une actrice coréenne amoureuse... Les visages de cette première semaine de Festival : Tilda Swinton, Juliette Binoche & Claire Denis, Nahuel Pérez Biscayart & Arnaud Valois, Elizabeth Olsen, Mathieu Amalric & Jeanne Balibar, Kim Min-hee, Todd Haynes, Noée Abita, Hubert Charuel & Swann Artaud.

Au Festival d'Avignon, elle incarne la compagne de Molière dans la nouvelle pièce de Frank Castorf. A la rentrée, au cinéma, elle sera la Barbara de Mathieu Amalric. Un doublé fracassant pour une actrice qui embrasse ses rôles et son travail avec exaltation. Entretien.

Un double portrait éclaté et virtuose de l'iconique chanteuse et de l'actrice qui l'interprète.

Avec "Merveilles à Montfermeil", son premier long métrage, Jeanne Balibar signe un film politique et une comédie complètement barrée. Et imagine, "en poussant le bouchon", un avenir meilleur pour ces quartiers et habitants laissés pour compte.

Une maire et ses élus font souffler un vent fantasque sur leur ville. Derrière la caméra, Jeanne Bali bar nous enchante en naviguant entre comédie, gravité et militantisme bienveillant.

Elle est l’instigatrice de la tribune publiée début mai dans "Le Monde" pour fustiger l’indifférence d’Emmanuel Macron face à un secteur culturel mis à l’arrêt par le covid-19. A 52 ans, la comédienne césarisée pour "Barbara", de Mathieu Amalric, s’engage autant par ses choix audacieux au cinéma et au théâtre que par ses coups de gueule politiques.

En 1976, Delphine Seyrig interrogeait des comédiennes sur leur métier dans son documentaire "Sois belle et tais-toi". Nous avons soumis à des actrices contemporaines un questionnaire inspiré de celui du film.

Alors que la 78e édition du Festival s'apprête à frapper les trois coups, les crispations politiques qui fracturent la France ne manqueront ni de susciter des interrogations ni de mobiliser ses artisans et ses spectateurs. Sommaire. Elsa Lepoivre - Denis Podalydès : "Pour Tiago Rodrigues, le diable, c'est l'ennui". Jeanne Balibar contre les moulins à vent. Boris Charmatz, dans les pas de Pina Bausch. Programme : le plein de promesses.

Qu'elle soit une Dame aux camélias d'anthologie chez Frank Castorf ou Prouhèze dans "Le Soulier de satin" de Claudel chez Olivier Py, Jeanne Balibar ne va jamais là où on l'attend. À Avignon, elle endosse le costume de l'idéaliste héros de Cervantès, dans un contexte politique qui, dit-elle, la bouleverse. Sommaire. Jeanne Balibar : "Je me sens utile en jouant Don Quichotte". Pina en héritage. L'amour du risque.