Tous les mécanismes s'enchaînent pour conforter la culture du toujours plus de dépense publique. Et ce, malgré 50 milliards d'économies programmées sur 3 ans.

Mesurer la part des activités culturelles dans l'économie implique de définir le périmètre de ces activités puis de restituer leur poids grâce à un indicateur macroéconomique unique. En France la culture représente 2,4% du PIB et une valeur ajoutée de 44 milliards d'euros. La place occupée par le non marchand y est supérieure à celle qu'il occupe en moyenne dans l'ensemble de l'économie. Entre les années 1960 et le début des années 2000 le poids de la culture dans le PIB a fortement augmenté, avant de diminuer puis de se stabiliser.

L'augmentation à périmètre constant de 1% du projet de budget 2016 du ministère de la Culture et de la Communication n'a suscité que très peu de réactions. Pourtant le monde des monuments et des musées aurait des raisons de se plaindre tandis que le secteur des arts plastiques est favorisé. L'éducation artistique et culturelle apparaît comme une "grande priorité".

Le ministère de la Culture a présenté son projet de budget pour l'année 2012. Si celui-ci est préservé des coupes claires, quel sera son impact sur les politiques culturelles locales ? L'analyse du président de la Fnadac...

Avec 24 milliards d'euros de crédits nouveaux, la transition écologique et la formation sont privilégiées.

Les armées bénéficient de 1,7 milliard d'euros enplus. L'emploi voit son buget baisser de près de 20 %

Peut-on être rattrapé par notre dette comme l'Italie ou l'Espagne ? C'est aussi l'enjeu de 2012.

La baisse de l'impôt sur le revenu ? Ce sera pour 2001, promis juré. Mais l'année prochaine encore, Bercy se conformera à la volonté, très politique, de Lionel Jospin et ne financera que la baisse de la TVA et l'allègement des taxes pour les entreprises.

Préserver la croissance... et la majorité plurielle ! Comment gagner ce pari impossible ? On ne touche pas à l'outil de travail et on allège la taxe professionnelle, mais on cogne sur l'ISF et l'assurance vie...

Buralistes, restaurateurs, chercheurs... Le gouvernement multiplie les promesses. Résultat : le déficit et la dette enflent.

L'annonce par Jack Lang, fin septembre, d'une augmentation du budget de l'éducation nationale a rassuré la communauté éducative.

Députés et sénateurs gèrent leur confortable budget en toute autonomie. Qui en profite pour ne pas regarder à la dépense ?