Vol de données, prise de contrôle du site d'un parti politique, intrusion dans la boîte mail d'un candidat, désinformation... : le piratage informatique plane sur l'élection présidentielle. Et si le risque est peu élevé lors du scrutin lui-même, il doit être sérieusement pris en compte pendant la campagne. C'est-à-dire... aujourd'hui.

Génération de texte automatique, "bots" évolutifs... Les progrès de l'intelligence artificielle ouvrent de nouvelles possibilités aux hackers malveillants pour produire des fake news toujours plus convaincantes et en inonder les réseaux sociaux. De quoi amplifier la guerre de la désinformation en pleine campagne électorale?

Fake news, complotisme, vidéos truquées... les macronistes retiennent leur souffle. "On s'attend à une campagne assez pourrie", confie un ex-ministre. Sommaire. L'élection de toutes les manipulations ? Marine Le Pen, sur un fil. "La démocratie des crédules a pris le pouvoir dans certains pays". Deepfakes, cheapfakes, le dividende du menteur. Face aux ingérences étrangères, l'Elysée cherche la parade.

Comment s’y préparer pour faire face aux failles d’un écosystème d’information fragile ? Le monde serait bien différent si Hillary Clinton avait battu Donald Trump en 2016, si Trump avait battu Joe Biden en 2020 ou si le Royaume-Uni avait voté pour rester dans l’UE en 2016. Avec une légère variation des votes, n’importe lequel de ces résultats aurait pu se produire.

Filtrées par la procédure des parrainages d’élus locaux, les déclarations de candidature se multiplient à l’approche de l’élection présidentielle de 2022. Mais, hier apanage des partis, le processus de sélection des prétendants est troublé depuis une quinzaine d’années par l’omniprésence des sondages sur les intentions de vote, que certains placent au coeur de leur stratégie.

Instrumentalisé à gauche comme à droite, l'antisémitisme est devenu un thème de campagne. Et le symptôme d'une crise politique et sociétale profonde. Analyse avec le réalisateur Jonathan Hayoun.

Ce 9 juin, 38 listes se présenteront aux élections européennes. Parmi elles, beaucoup ont peu de chance de dépasser le 1 %. Pourtant, du héraut du "Frexit" Florian Philippot à "l'écolo centriste" Jean-Marc Governatori en passant par Marine Cholley et les jeunes ingénieurs surdiplômés du parti Equinoxe, tous y croient : la "dynamique" est là, et la grosse surprise au bout du chemin aussi. Vraiment ? On les a suivis dans leur campagne.

Accusations de pédophilie ou de pactes avec le diable, mobilisation du camp évangélique et des supporters de foot... A l'approche du second tour du scrutin le 30 octobre, l'écart se réduit entre Bolsonaro et Lula, et l'atmosphère devient électrique.

Adepte du bouddhisme plus que du bushisme, l'ancien leader de The Police n'a jamais porté dans son coeur le républicain.

Il n’y a plus de temps de délibération collective du fait d’un électorat plus volatil, d’un affaiblissement des partis et d’un traitement simpliste des enjeux dans les médias. Par conséquent, la légitimité des élus est plus fragile.

Anne Hidalgo discutée, Benjamin Griveaux déchu, Agnès Buzyn à peine arrivée, Rachida Dati, candidate des Républicains à la mairie de Paris, s'impose comme la figure médiatique de premier plan de la campagne. Grâce à "un vrai travail de terrain", vante-t-elle partout. Mais surtout en vertu d'un programme qui tient en deux mots : Rachida Dati.