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Cinéma italien -- Histoire et critique

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En près de cinquante ans de carrière, Ettore Scola, récemment disparu, a été le témoin de l'évolution de l'Italie entre l'immédiat après-guerre, avec la reconstruction d'un pays dévasté, et les années soixante-dix, avec les désillusions du boom économique - c'était le sujet de "Nous nous sommes tant aimés" - , puis entre cette période et les années 2000, où l'on suit l'explosion des partis traditionnels, la disparition du parti communiste et l'arrivée calamiteuse au pouvoir de Berlusconi, responsable indirect d'un arrêt de carrière prématuré pour le cinéaste, "Gente di Roma" constituant la syn
Numéros de page :
22 p. / p. 90-111

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Auteurs
Codelli, Lorenzo Auteur du texte
Le 4 mars 1960 "Le Bel Antonio" sort sur les écrans italiens ; depuis le 5 février "La dolce vita" de Federico Fellini obtient un succès monstre. Marcello Mastroianni, devenu l'idole des foules grâce à son personnage de chroniqueur amoral, de "Latin Lover" aux exploits érotiques faciles, revient, un mois après, dans un rôle à rebours. Il garde le regard un peu absent et incertain que Fellini lui avait peint et doit représenter cette fois, sans trop décourager les spectateurs, l'impuissance sexuelle du bel Antonio Magnano envers sa très belle épouse Barbara Puglisi (Claudia Cardinale).
Numéros de page :
2 p. / p. 86-87