Longtemps valeur étalon pour évaluer la conscience animale, le célèbre test du miroir se brouille peu à peu. Le poisson labre le réussit... quand le gorille échoue. Et s'il fallait inventer de nouveaux tests pour capter l'impalpable "moi" non-humain ?

Vos proches se moquent de vous lorsqu'ils vous surprennent en grande conversation avec vous-même ? Cette habitude recèle pourtant de nombreuses vertus... à condition de cultiver l'autobienveillance.

Il y a parfois un malentendu avec le passé : parce qu’on s’y attache, il faudrait forcément qu’on s’y accroche. Certes, l’idée que « c’était mieux avant » peut nous empêcher de jouir du présent. Mais c’est un tout autre tableau que dessinent les recherches sur la nostalgie. Ce sentiment nous permet au contraire de puiser des forces et du sens dans nos souvenirs. Même s’il s’accompagne parfois d’un petit pincement au cœur en pensant aux années disparues, c’est une source de joie et de bonheur au quotidien.

En pleine soirée, un inconnu s'approche de vous et se colle à votre nez pour vous parler. Insupportable ! Même quand aucun coronavirus ne circule. Car le malotru a fait irruption dans votre bulle personnelle, une zone de sécurité que votre cerveau garde jalousement.

Dans la méditation ou le yoga, le but est de lâcher prise et d'apaiser son ego. Sauf que certains y arrivent si bien qu'ils se sentent supérieurs à leurs semblables !

A l'avant de notre cerveau, un petit groupe de neurones travaille à constituer notre identité. Il puise des souvenirs dans le passé, les assemble de façon aussi cohérente que possible, et projette une image de nous dans l'avenir. Mais quelle est la fonction ultime de cette construction ?

La conscience de notre propre corps et celle de nos propres pensées seraient issues de régions distinctes de notre cerveau. Ces deux zones fonctionnent habituellement de concert, sauf dans certains troubles psychiques...