Sous des titres toujours plus accrocheurs, les thèses des nouvelles stars du conspirationnisme passent aussi et surtout par les livres. Un succès dû à une autopromo matraquée sur les réseaux et artificiellement dopée par les algorithmes.

Sonia Backès, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, entend faire de la lutte contre les dérives sectaires et le séparatisme un des marqueurs forts de son action au gouvernement. Au début de 2023, son ministère organisera de grandes assises sur le sujet. L’ambition : dessiner une feuille de route pour endiguer la prolifération de ces dérives. L'entretien se poursuit par l'article intitulé "Gourous, naturopathes et guides spirituels : ils disent merci au covid".

Sebastian Dieguez, chercheur en psychologie cognitive, montre pourquoi le complotisme et les vérités alternatives ne sont pas des croyances comme les autres, mais des souhaits.

L'ouvrage de Klaus Schwab, président du Forum de Davos, a provoqué un emballement durant la pandémie. Trois ans plus tard, l'idée que le Covid-19 serait une planification des élites mondiales s'est essoufflée, mais l'expression "Great Reset" s'est imposée comme un nouveau label dans la complosphère.

Ils ont fait de la lutte contre la pédocriminalité leur cheval de bataille, croient voir des cercles de personnalités haut placées à l'oeuvre et crient à l'omerta si leurs thèses ne trouvent pas d'écho dans les médias. De Karl Zéro à Zoé Sagan en passant par Florian Philippot, cette mouvance très active sur les réseaux sociaux peut aussi faire du mal à la véritable lutte contre les violences sexuelles.

L'ordre des Illuminés a été fondé en Bavière en 1776, sur le modèle des sociétés franc-maçonnes. Par quel retournement cette secte éphémère, reflet du siècle des Lumières, a-t-elle fini par incarner le symbole d'un complot politique mondial ?

Vers la fin de l’année 2022, parmi les dix plus grands succès des séries diffusées par la plateforme Netflix, figurait "Ancient Apocalypse", soit en version française "À l’aube de notre histoire", une série en huit épisodes. Elle était due au journaliste à succès britannique Graham Hancock et avait toutes les qualités d’une série de bonne tenue, paysages pris depuis des drones, musiques d’ambiance et reconstitutions en 3D. L’originalité, si l’on peut dire, de Hancock par rapport à ses prédécesseurs, c’est qu’il se situe explicitement dans la théorie du complot.

Les théories du complot sont souvent décrites comme des manifestations de la crédulité et de l'irrationnalité du grand public, ou encore comme des effets secondaires délétères des réseaux sociaux. Mais n'est-il pas possible d'y voir une manifestation du goût très ancien des humains pour les récits ? Et qu'est-ce qui les distingue des narrations que forgent les historiens ? Sommaire. Plus belle l'histoire. La conspiration de Moscou. Philo parano ? Comment discuter sans se disputer avec un complotiste ? Frictions et réalité.

Une note de la Fondation Jean-Jaurès révèle la progression de la mouvance "climato-complotiste" et l'émergence d'un discours anti-politique climatique. L'article se conclut par le portrait de Steven Koonin qualifié de "coqueluche des climatosceptiques".

L’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen révèle un trait distinctif des théories du complot : leur capacité à infecter nos cerveaux en situation de grande incertitude.

Ils ont perdu un enfant dans la fusillade de l'école Sandy Hook. Les voilà désormais la cible de complotistes qui prétendent que tout a été mis en scène. Plongée dans le monde effarant de la post-vérité.

Depuis le confinement, Gérard et Nicole Delépine, couple de médecins retraités antisystème, prend le contrepied de toutes les recommandations gouvernementales dans la lutte contre le Covid. Et fédère un fan-club sur les réseaux sociaux.