La fermeture des remontées mécaniques à l'hiver 2020-2021, décidée afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, a fait chuter les réservations en montagne de 66,9 % selon PAP Vacances. Conséquence, le commerce local enregistre de lourdes pertes. Les magasins de location d'articles de sport, notamment les réseaux Sport 2000 et Intersport, anticipent des baisses de près de 50 % de leur CA. Les charges et frais des adhérents ont été réduits au maximum, et les aides de l'Etat vont être mobilisées afin de limiter les dégâts.

Le gouvernement prévoyait un bilan plutôt positif des finances locales françaises en 2020 malgré la crise de Covid-19, mais la réalité semble moins rose. Les recettes baissent de 1,4 %, alors que l'Etat anticipait une hausse de 1,3 %, et les dépenses augmentent de 0,2 %. Ces résultats restent malgré tout satisfaisants comparés à ceux des finances nationales et de la Sécurité sociale. En revanche, les pertes tarifaires des communes plongent de 13,9 %, et les dépenses sociales des départements sont en nette augmentation.

Le nombre de transactions a reculé, 980 000 contre 1,1 million en 2019, mais le marché français de l'immobilier a globalement bien résisté à 2020 et à la crise de Covid-19. Pour beaucoup d'acteurs du secteur, la perspective d'une crise immobilière est désormais écartée. Certains voient même l'immobilier comme l'une des valeurs refuges de 2021, notamment pour des segments comme l'ancien et le luxe, alors que les autres placements tâtonnent. La rentabilité du secteur reste bonne, les taux d'intérêt sont bas, la valeur "transmissible" d'un bien immobilier demeure aussi intacte.

Annuler, cantonner, échelonner... La dette Covid fait l’objet d’une controverse vivace, qui devrait durer. Et si les véritables enjeux étaient ailleurs ? s’interroge Benjamin Lemoine.

L'Etat ne va pas perfuser ad vitam aeternam. Mais tout débrancher du jour au lendemain au nom de la rigueur budgétaire plongerait une nouvelle fois le pays dans le chaos. Quelques idées pour agir en douceur.

En proie à la plus grave crise économique de son histoire, le pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise politique. La population paie le prix fort, sans aucune perspective de sortie.

Un an après avoir débloqué 750 milliards d'euros, empruntés à la Commission européenne au nom des 27 membres, pour contrer les effets de la crise de Covid-19, les Etats de l'Union européenne n'ont toujours pas aperçu l'ombre de cette somme. Les plans de relance nationaux, qui doivent permettre de la répartir, ont mis plus de temps que prévu à se mettre en place. Mais des constats peuvent toutefois déjà être effectués.

Entre annonces hebdomadaires, tribunes contestaires, affirmations un jour contredites dès le lendemain, il y aura eu de quoi s'arracher les cheveux et se crêper le chignon entre amis. Aujourd'hui, "Marianne" remet les pendules à l'heure. Sommaire. Qui sont les mots du coronavirus ? Qui dit vrai sur les "lits de réa" ? Vaccine-t-on les bonnes personnes ? Vaccination : les 4 péchés de la capitale européenne. Europe : plan de relance en déshérence. Ceux qui risquent de ne pas s'en relever. Education : "On nous vend une espèce de modernité éducative par les écrans". Macron : tout, tout seul.

Alors que les commerces français pourraient rouvrir en mai 2021, suite au nouveau plan de déconfinement mis en place, les professionnels du secteur réclament des comptes à l'Etat. Ils souhaitent notamment que les aides financières perdurent, sans quoi le risque de faillites multiples pourrait devenir réalité. Ils demandent également un accompagnement dans leur transition digitale ainsi qu'une mise à niveau de la réglementation en matière de fiscalité, en accord avec l'explosion de l'omnicanalité.

La sortie de crise passe par un nouvel équilibre entre consommateurs, salariés, et actionnaires.

Le personnel politique ne semble pas prendre la mesure du nécessaire retour à l’orthodoxie budgétaire.

"Il faut garder l’oeil sur une chose et une seule : combien le gouvernement dépense-t-il", a dit un jour Milton Friedman. Aujourd’hui, il aurait les yeux qui brillent. Les gouvernements ont dépensé 17 000 milliards de dollars pour la pandémie, y compris les prêts et les garanties, pour un total combiné de 16 % du PIB mondial. Selon les prévisions actuelles, la part des dépenses publiques dans le PIB sera plus importante en 2026 qu’elle ne l’était en 2006 dans toutes les grandes économies avancées.