La Bourse et l'immobilier ont drainé une grande partie de l'argent des Chinois. Avec les déconvenues que l'on sait

Durement touchée par le ralentissement de l'économie mondiale, la Chine entre à son tour dans les turbulences.

L'imminence du crash des actions chinoises était évidente. Et pourtant, personne ne l'a vue. Ainsi vont les bulles.

Le krach des actions chinoises a éclairé la fragilité des marchés asiatiques, mais aussi certains sombres recoins de la bourse de Hong Kong. L'histoire rocambolesque des sociétés cotées sous le symbole boursier 566 illustre à quel point Hong Kong était aussi devenu le paradis des spéculateurs chinois.

Elle avait observé, horrifiée, le plongeon des monnaies malaisiennes, thaïlandaises, indonésiennes, et coréennes, de la Thaïlande, confrontées aux coups de boutoir spéculatifs de George Soros.

Le gouvernement pourra-t-il éviter le krach de la Bourse, symbole de l'ouverture économique du régime ? Les Chinois veulent le croire.

Alors que la Chine cherche à faire face à la crise en valorisant la consommation et en ouvrant son secteur financier, l'agitation désordonnée du gouvernement a mis la finance internationale en émoi cet été 2015. Il n'est pas sûr que les autorités parviennent à gérer un « atterrissage en douceur » de l'économie. Politiquement, le président Xi Jinping contrôle tous les rouages du pouvoir. Cela suffira-t-il à calmer le mécontentement ?

Surproduction et spéculation : l'expansion chinoise vacille. Sans les béquilles d'un marché domestique anémié

Focus, en octobre 2015, sur les conséquences de l'essoufflement de l'économie chinoise, causé par le krach boursier de l'été 2015, sur l'économie française et les politiques financières et monétaires européennes. L'économie hexagonale est menacée sur ses exportations, tout particulièrement dans le secteur du luxe et de l'automobile ainsi que sur les marges de ses entreprises. Les conséquences financières et monétaires au niveau européen sont également à craindre et aggraveraient la situation.